sordide

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin sordidussale », au sens figuré « bas, insignifiant, ignoble », « avare »).

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
sordide sordides
\sɔʁ.did\

sordide \sɔʁ.did\ masculin et féminin identiques

  1. Qui est sale, repoussant.
    • Là végétait une sordide population d’ouvriers, de petites gens, de prostituées, de voyous.  (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • J’y ai vu ce lépreux, riant grassement et s’épongeant l’œil d’un linge sordide. Il était avant tout vulgaire et se plaisantait soi-même par bassesse.  (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle (1948), VIII)
  2. (Figuré) Qui fait preuve d’avarice.
    • C’est un homme sordide.
  3. Qui est vil, répugnant, en parlant des choses.
    • Naguère, la masse populaire, résignée à sa vie primitive, obscure, souvent sordide, n’avait point conscience d’être malheureuse.  (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Une avarice sordide.
    • Intérêt sordide.

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

  • Suisse (canton du Valais) : écouter « sordide »

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (sordide), mais l’article a pu être modifié depuis.
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