quarante-huitard

Français

Étymologie

De 1848 et particulièrement de quarante-huit, avec le suffixe -ard.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin quarante-huitard
\Prononciation ?\

quarante-huitards
\Prononciation ?\
Féminin quarante-huitarde
\Prononciation ?\
quarante-huitardes
\Prononciation ?\

quarante-huitard \Prononciation ?\ masculin

  1. (Histoire) (Familier) (France) Relatif aux républicains des révolutions européennes de 1848.
    • Et comme les combattants roumains de 1848 sont en même temps les hommes les plus cultivés de cette époque, ils impriment à la révolution et à son idéologie une profondeur théorique, un horizon philosophique et une perspective historique qui situent la pensée de nos révolutionnaires quarante-huitards au niveau européen de l'époque.  (Renato Pantazi, « Jules Michelet et l'idéologie de la révolution roumaine de 1848 », dans la Revue roumaine des sciences sociales: Série de philosophie et logique, vol. 18-19, Académie de la République Socialiste de Roumanie, 1974, p. 264)
    • Au contraire, la polyvalence de la notion de gloire pacifique motive des ralliements politiques de la part d'activistes qui voient dans l'œuvre napoléonienne la continuité de leurs efforts quarante-huitards. Leur ralliement réoriente le patriotisme pacifiste des années 1840, axé sur le peuple, sur le régime et sur l'État.  (Sylvie Aprile, Europe de papier: Projets européens au XIXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 2016, p. 147)

Nom commun

SingulierPluriel
quarante-huitard quarante-huitards
\Prononciation ?\

quarante-huitard \Prononciation ?\ masculin (pour une femme on dit : quarante-huitarde)

  1. (Histoire) (Familier) (France) Républicain de la révolution de 1848.
    • […] ; aussi, malgré qu'il fût républicain, républicain comme l'étaient les quarante-huitards, dans un pays confit en religion, il avait été durant douze ans maire de son village, […].  (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Ou bien le quarante-huitard a tourné le dos à la Commune et Lissagaray le tient pour un traître (Louis Blanc) ou pour une ganache (Schœlcher), ou bien il y a pris part en s'y faisant remarquer par sa verbeuse imbécillité (Félix Pyat, Miot et consorts.)  (Maurice Agulhon, 1848 ou l'apprentissage de la République : 1848-1852, vol. 8 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine, éd. du Seuil, 1973, 1992)

Apparentés étymologiques


Traductions

Voir aussi

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