poing

(1150) Du moyen français poing, de l’ancien français poing, puing, du latin pugnus.

poing \pwɛ̃\ masculin

1. (Anatomie) Main fermée.
   • Et il descendit de sa chaire, plus rouge et plus excité que jamais, les yeux lançant des éclairs et brandissant vers la nef un poing terrible et vengeur. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
   • Cette fois, je fermai les poings à m’enfoncer les ongles dans la paume. J’étais décidé à ne plus remuer les doigts. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
   • Faire le coup de poing : Se battre à coups de poing avec quelqu’un, donner des coups de poing pour se frayer un passage dans la foule.
   • Montrer le poing à quelqu’un : Le menacer.
   • Fermer le poing : Fermer la main et la tenir serrée.
   • Pas plus gros que le poing : Se dit de choses petites dans leur espèce.
   • Un visage pas plus gros que le poing.
2. (Par métonymie) La main jusqu’à l’endroit où elle se joint au bras.
   • Il fut condamné à avoir le poing coupé.

• \pwɛ̃\
  • France  : écouter « poing [pwɛ̃] »
• Français méridional : \ˈpwɛŋ\
• Canada : \pwẽ̯\, [pwãẽ̯]

• point, points

• gipon

• poing sur l’encyclopédie Wikipédia

• « poing », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (poing)

Du latin pugnus. (Vers 1050) puing.

poing \pɔjɲ\ masculin

1. (Anatomie) Poing.