parlier

(Siècle à préciser) De l'ancien français parlier ; comparer avec le portugais paroleiro.

parlier \paʁ.lje\

1. (Désuet) Bavard.
   • Quoique je ne fasse pas grand cas de toute cette philosophie parlière. — (Jean-Jacques Rousseau)
   • Vos pièces seules ont du mouvement et de l'intérêt ; et, ce qui vaut bien cela, de la philosophie, non pas de la philosophie froide et parlière, mais de la philosophie en action. — (D'Alembert, Lettre à Voltaire)

• « parlier », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage

De parler avec le suffixe -ier.

parlier \Prononciation ?\ masculin

1. Éloquent, qui parle bien.
   • Revenant à la vertu parliere, je ne treuve pas grand choix entre ne savoir dire que mal, ou ne savoir rien que bien dire. — (Montaigne)
2. Bavard, qui parle trop.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

parlier \Prononciation ?\ masculin

1. Parleur.
   • Merveilles esteit beaus parliers — (Le Roman de Troie, édition de Constans, tome I, p. 270, c. 1165)

2. Plaideur, avocat, discoureur.
   • [La rhétorique] est la lumiere des parliers.

• Français : parlier

parlier \Prononciation ?\

1. (X^e siècle) Variante de parler.

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage