miaulement

De miauler et du suffixe « -ment »

miaulement \mjol.mɑ̃\ masculin

1. Cri du chat.
   • À quoi pouvait-il s’attendre, si ce n’est […] à voir sa sérénade, comme on l’appelle, aussi mal reçue que le miaulement d’un chat dans la gouttière ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Soudain, d’un seul élan, cela se précipita sur lui, avec un miaulement plaintif et la queue droite. C’était un jeune chat, menu et décharné, qui frottait sa tête contre les jambes de Bert, en ronronnant. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 335 de l’éd. de 1921)
2. Bruit rappelant ce cri.
   • Celui-là, il en a de la chance, dit-elle d'un air entendu, et par une suite d'onomatopées qui secouèrent son visage de tics et le rendirent simiesque, elle prétendit reproduire le miaulement de pneus qui venait à peine de s'estomper. — (Angelo Rinaldi, L'éducation de l'oubli, Denoël, 1974, pp. 239-240.)

• miaou

• miaulement figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : chat.

• France (Yvelines) : écouter « miaulement »
• France (Saint-Maurice-de-Beynost) : écouter « miaulement »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (miaulement)
• ^[1] Rommie the Cat miaowing, réalisé par m44ynd, (sur YouTube)

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