mercenariat

Français

Étymologie

(1861) De mercenaire avec le suffixe -at qui indique une fonction, le mot aurait peut être inventé par Pierre-Joseph Proudhon dans son livre La guerre et la paix publié en 1861.

Nom commun

SingulierPluriel
mercenariat mercenariats
\mɛʁ.sə.na.ʁja\

mercenariat \mɛʁ.sə.na.ʁja\ masculin

  1. Fonction de mercenaire, activité de mercenaire.
    • C’est un abandon inadmissible des prérogatives régaliennes à moins qu’on veuille voir se développer un marigot trouble de sociétés de mercenariat française un peu partout dans le monde avec le risque supplémentaire de les voir à l’oeuvre en France.  (« Bientôt des sociétés militaires privées en France ? Non merci ! », rue89.com, 12 mars 2012)
    • Rappelons-le, la France a engagé depuis plusieurs mois une réflexion secrète sur l’éventualité de changer la loi de 2003 sur le mercenariat.  (« Mercenariat, la France discute, la Suisse agit », LePoint.fr, 26 octobre 2010)
    • De fait, l’adoption de la loi contre le mercenariat constitue un gage de bonne volonté de Paris à l’égard des gouvernements africains.  (Barbara Vignaux, « Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat ! », Le Monde diplomatique, novembre 2004)
    • Il en est ainsi tant que l’idéal civique demeure intact ; l’apparition du mercenariat coïncide avec un fléchissement marqué de cet idéal.  (Victor Martin, La vie internationale dans la Grèce des cités, 1940)
    • L’assimilation du mercenariat militaire à un louage d’ouvrge me semble d’autant plus plausible que parmi ceux qui le réprouvent il en est qui n’admettent pas que le service militaire doive être réputé d’obligation pour tout citoyen.  (Pierre-Joseph Proudhon, La guerre et la paix, 1861)

Traductions

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