lustrage

Français

Étymologie

(1670) Dérivé de lustrer avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
lustrage lustrages
\lys.tʁaʒ\

lustrage \lys.tʁaʒ\ masculin

  1. Action de lustrer, de donner du lustre à quelque chose, le faire briller ; résultat de cet action.
    • Le maître des écuries qui surveillait, dehors, le lustrage des carrosses, ouvrit le portail et entra dans la cour, curieux de la cause de ce tapage insolite.  (Marcel Brion, Algues - Fragment d’un journal intime, Albin Michel, 1976)
    • Pour dire vrai, le prestige de nos souches, comme tant d’autres bravoures de l’Histoire, est de ces trophées qu’il faut sans cesse faire reluire, de ces médailles qui supposent le lustrage, sans quoi on se mire dans le terne, on se revit mal.  (Serge Joncour, Kenavo, Flammarion, 2000, page 2)
  2. (Désuet) Action de lisser des plumes ou des poils.
    • Un frisson de réveil court entre les branches ; les sources, les couvées chuchotent, mais tout bas, craintivement ; car le terrible Waldmann mène sa forêt comme une caserne : à telle heure : réveil, à telle autre : musique, lustrage des plumes — et pour la moindre infraction au règlement : fusillé !  (Alphonse Daudet, Les cigognes : légende rhénane, Librairie parisienne, 1884, chapitre 12)

Traductions

Références

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