hoyau

Français

Étymologie

De l’ancien français hoel, de hoehoue ») avec le suffixe -el.

Nom commun

SingulierPluriel
hoyau hoyaux
\hwa.jo\
ou \ɔ.jo\
Blasonnement : « De gueules au hoyau d’argent emmanché d’or posé en barre, le fer en pointe » (2)

hoyau \hwa.jo\ ou \ɔ.jo\ masculin

  1. (Histoire des techniques) Houe à lame forte, aplatie, à deux fourchons, qui était employée au défoncement des terrains et aux façons de la petite culture qui demandent le plus de force.
    • N'allez pas croire que Pomone et Vertumne vous sachent beaucoup de gré d’avoir sauté en leur honneur […] il n'y a d’autre Pomone ni d’autre Vertumne que la bêche et le hoyau du jardinier.  (Voltaire, Dict. phil. Superstition, IV.)
    • Plus loin des hommes réunis deux à deux binent la terre avec des hoyaux.  (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
  2. (Parfois) Le même outil avec un fer de pioche.
    • Le hoyau ou piochon est en quelque sorte une demi-pioche ; la moitié tranchante du fer subsiste seule.  (P. Bussard, Cultures légumières, 1943)
    • D’un coup sec de hoyau qui éventre la glaise, elle plante des patates.  (Hervé Bazin, Qui j’ose aimer, Grasset, 1956. pp. 285-286.)

Traductions

Références

  • « hoyau », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (hoyau), mais l’article a pu être modifié depuis.
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