gi
Français
Étymologie
- (ca. 1600) Peut-être apocope de j’y vais ou d’une formule proche selon Albert Dauzat[1]. D’une forme médiévale « je is » = moi-même, selon Pierre Guiraud[2].
Interjection
gi \ʒi\
- (Argot) D’accord ; oui ; allons-y : marque l’accord, l’approbation.
- Et gi, allons-y !... — (Peter Cheyney, Les femmes s’en balancent, traduction de Michelle et Boris Vian, Gallimard, 1949, page 93)
- Caltez ! Maniez ! Houp ! Gi ! Dare-dare ! À la poudrière ! — (Louis-Ferdinand Céline, Casse-pipe, Éditions Frédéric Chambriand, 1949)
Références
- « gy », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
- L’Argot, Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1973
Breton
Forme de nom commun
Mutation | Singulier | Pluriel 1 | Pluriel 2 |
---|---|---|---|
Non muté | ki | chas | kon |
Adoucissante | gi | inchangé | gon |
Spirante | cʼhi | inchangé | cʼhon |
Durcissante | inchangé | inchangé | inchangé |
gi \ˈɡiː\ masculin
- (Zoologie) Forme mutée de ki par adoucissement (k > g).
- Diwar gi, ki; diwar gaz, kaz; diwar logodenn ne vez ket a raz. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 305)
- Dʼun chien nait un chien; dʼun chat nait un chat; dʼune souris il ne nait pas de rat.
- Diwar gi, ki; diwar gaz, kaz; diwar logodenn ne vez ket a raz. — (Jules Gros, Le trésor du breton parlé (Eléments de Stylistique Trégorroise) - Troisième partie - LE STYLE POPULAIRE, 1974, page 305)
Composés
- aourgi
- roudenn-gi
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