fier-à-bras

Français

Étymologie

Du nom d'un roi sarrasin d'une chanson de geste, « lequel étoit venu défier toute la chevalerie française »  [Gabriel-Henri Gaillard, Histoire de Charlemagne : suivie de l' Histoire de Marie de Bourgogne, vol.2, 1819, p.223].

Nom commun

SingulierPluriel
fier-à-bras fiers-à-bras
\fjɛ.ʁa.bʁa\

fier-à-bras \fjɛ.ʁa.bʁa\ masculin

  1. (Familier) Fanfaron qui fait le brave ; matamore.
    • Quand on voudra citer un hâbleur, un vantard, un belître, incapable de modérer sa langue, un fier-à-bras qui menace s'avaler le monde, on parlera d'Adhémar de Trémazenc de Capestang !  (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » no 31, 1907)
    • Un noble avait fait rosser Voltaire et je serais cravaché, peut-être, par un capitaine, ancien fier-à-bras de jardin public.  (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 137.)
    • Tu joues les fiers-à-bras ? On m'avait dit que tu étais le pire trouillard de la Cothurne.  (Glen Cook, Le Château noir, 1984)

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (fier-à-bras), mais l’article a pu être modifié depuis.
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