faîte

Voir aussi : faite

Français

Étymologie

(XIIe siècle)[1] En ancien français festre, dérivé d’une racine germanique first (« toit, comble ») d’où First en allemand moderne. (XVIe siècle) Réfection, à la Renaissance, en faîte par métanalyse avec rapprochement du latin fastigium de même sens qui ne peut être l'étymon de ce mot[2].

Nom commun

SingulierPluriel
faîte faîtes
\fɛt\
Le faîte orné de fleurs en fer forgé. (1)

faîte \fɛt\ masculin

  1. (Architecture) Comble, partie la plus élevée d’un bâtiment, d’un édifice.
    • Au-dessus, se trouvent, sous le faîte, qui ressemble à deux cartes mises l’une contre l’autre, deux chambres de domestique, éclairées chacune par un œil de bœuf, et mansardées, mais assez spacieuses.  (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    1. (En particulier) Arête du toit.
    2. (Par extension) Sommet de certaines choses qui ont de l’élévation.
      • Les collines se bombent à leur faîte, épatent leur base, se creusent à l’horizon dans un évasement élargi.  (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 170, 2012)
      • Le faîte d’une cheminée.
      • Le faîte d’un arbre, sa cime.
      1. (Figuré) Point culminant, apogée.
        • Il est parvenu au faîte de la gloire.

    Variantes orthographiques

    Dérivés

    Traductions

    Prononciation

    Homophones

    Voir aussi

    • faîte sur l’encyclopédie Wikipédia

    Références

    • Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (faîte)
    1. « faîte », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
    2. « faîte », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
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