demi-teinte

(XVII^e siècle) De teinte avec le préfixe demi-.

demi-teinte \də.mi.tɛ̃t\ féminin

1. Coloris doux et effacé ; intermédiaire entre la teinte claire et la teinte foncée d’une couleur.
   • Je ne sais en vérité s’il ne faut pas attribuer aux fumées du vin et du punch l’espèce de lucidité qui me permet d’embrasser en cet instant toute ma vie comme un même tableau, où les figures, les couleurs, les ombres, les lumières, les demi-teintes sont fidèlement rendues. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
   • L’hypogène est un affaiblisseur à base de quinone qui agit comme le persulfate d'ammoniaque en attaquant surtout les parties opaques des clichés sans détruire les demi-teintes légères. Son emploi est donc particulièrement indiqué pour diminuer les contrastes des clichés durs. — (Le Moniteur scientifique de Quesneville, 1911, volumes 74-75, page 302)

• demi-ton

• en demi-teinte

• \də.mi.tɛ̃t\
• France (Île-de-France) : écouter « demi-teinte [də.mi.tɛ̃t] »

• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (teinte)