décence

Français

Étymologie

Du latin decentia, decens, de decere, « convenir ». XIIIe siècle

Nom commun

SingulierPluriel
décence décences
\de.sɑ̃s\

décence \de.sɑ̃s\ féminin

  1. Bienséance en ce qui concerne les lieux, les temps et les personnes.
    • […] : elles étaient, l’une pour l’autre, l’idéal d’une certaine perfection de manières tant soit peu froides et composées, qu’elles appelaient décence et dignité.  (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
    • […] une décence qu'on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune.  (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
  2. (En particulier) Bienséance en ce qui concerne les bonnes mœurs.
    • Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse.  (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. -1936)
  • Ce malhonnête homme a l’esprit de garder au moins une certaine décence.

Synonymes

Antonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Voir aussi

  • décence sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (décence), mais l’article a pu être modifié depuis.
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