débonnaire

Voir aussi : debonnaire

Français

Étymologie

De bon(ne) aire, « de bonne souche, noble ».

Adjectif

SingulierPluriel
Masculin
et féminin
débonnaire débonnaires
\de.bɔ.nɛʁ\

débonnaire \de.bɔ.nɛʁ\ masculin et féminin identiques

  1. Bon ; gentil ; bienveillant.
    • C’était un prince débonnaire aimé du peuple.
    • Nous ferons, tout d’abord, observer que Pilate, procurateur de Rome en ces contrées lointaines, représente César, en l’occurrence Tibère, lequel n’est pas précisément un empereur débonnaire et naïf.  (Robert Ambelain, Jésus ou le mortel secret des Templiers, 1970)
  2. Conciliant ; facile à vivre ; indulgent ; tolérant.
    • Le roi débonnaire, se souciant aussi peu de sa dignité que ses compagnons de table, riait, buvait et badinait au milieu de la bande joyeuse.  (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Dieudonné Djonabaye n'a rien en apparence d'un foudre de guerre. Calme et débonnaire, une corpulence de bon vivant dont la lourdeur est accentuée par des difficultés à se déplacer, rien en lui ne trahit un bagarreur constamment sur la brèche.  (Thierry Perret, Le temps des journalistes : L'invention de la presse en Afrique francophone, Éditions Karthala, 2005, p. 172)
  3. (Péjoratif) Trop conciliant, d’une gentillesse qui confine à la faiblesse.
    • C’était un mari débonnaire qui fermait les yeux sur les liaisons de sa femme.

Dérivés

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (débonnaire), mais l’article a pu être modifié depuis.
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