contre-appel

Français

Étymologie

→ voir contre- et appel.

Nom commun

SingulierPluriel
contre-appel contre-appels
\kɔ̃t.ʁa.pɛl\

contre-appel masculin (orthographe traditionnelle)

  1. Appel que l’on fait pour contrôler un appel précédent.
    • Ce soldat n’a répondu qu’au contre-appel.
    • Des contre-appels.
    • Moi-même, j’emprunte la 202 de mon frère pour aller plus souvent à Paris après le couvre-feu, emmenant avec moi des gradés qui m’assuraient l’impunité en cas de contre-appel (qui n’auront jamais lieu, d’ailleurs).  (André Courvoisier, Le Réseau Heckler : De Lyon à Londres, France-Empire, Paris, 1984, page 20.)
    • Bavant de rage, mais impuissant il s’en prit aux malheureux sergents de jour qui avaient imprudemment rendu compte qu’« il ne manquait personne » et les obligea à faire un contre-appel rigoureux.  (Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier 1914–1918, François Maspero, 1978, page 472.)

Variantes orthographiques

Dérivés

Traductions

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (contre-appel), mais l’article a pu être modifié depuis.
  • Dictionnaire des Termes Militaires et de l’Argot Poilu, Librairie Larousse, 1916, page 78.
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