constance

Voir aussi : Constance

Français

Étymologie

Du latin constantia, déverbal de constare (« être ferme », « tenir bon »).

Nom commun

SingulierPluriel
constance constances
\kɔ̃s.tɑ̃s\

constance \kɔ̃s.tɑ̃s\ féminin

  1. Fermeté de l’âme qui lui permet de résister aux choses capables de l’ébranler, telles que la douleur, l’adversité, les tourments, etc.
    • Et la brigade demeura en Belgique. […]. Les plus frénétiques arrosages de shrapnells et de marmites n’ébranlaient pas sa constance.  (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.91)
    • Non, non, la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d'être rencontrée la première ne doit pas dérober aux autres les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs.  (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte I, scène II)
    • Montrer, témoigner de la constance contre la douleur.
    • La fortune a exercé, a éprouvé la constance de ce philosophe.
  2. Persévérance.
    • Il a poursuivi ce dessein avec beaucoup de constance.
    • Il faut qu’il ait eu bien de la constance pour ne point se lasser pendant un si long temps.
    • Travailler avec constance.
    • Aimer avec constance.
    • La constance de son amour, de son amitié.
    • Il n’a point de constance en amour.
    • (Ironique) Il faut que vous ayez bien de la constance pour supporter tant de caprices.
    • Depuis une heure que vous attendez, vous avez de la constance.

Traductions

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (constance), mais l’article a pu être modifié depuis.
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