chevelage

Peu probablement issu de l’ancien français chevelage (« capitation »), vraissemblablement une variante de chenalage avec le sens de « action de créer des chenaux ».

chevelage \ʃə.vlaʒ\ masculin

1. Opération qui a pour but d’ouvrir et d’entretenir, à l’étiage, des passes dans les hauts-fonds.
   • Dans ce cas, lorsque le chevelage était impossible, le marinier se mettait en fosse ou en planche, c’est-à-dire qu’il s’arrêtait là où il ne trouvait plus l’eau assez profonde et parfois laissait un gardien, tandis que l’équipage retournait au pays. — (Philippe Mantellier, ‎Denis Jeanson, Histoire de la communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire et fleuves descendant en icelle, Volume 1, 1987)

• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (chevelage)

De chevel (« tête ») avec le suffixe -age.

chevelage \Prononciation ?\ masculin

1. Capitation.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)

• chevelice

• Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IX^e au XV^e siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902 → consulter cet ouvrage