capitation

Français

Étymologie

Du latin capitatio  taxe par tête »).

Nom commun

SingulierPluriel
capitation capitations
\ka.pi.ta.sjɔ̃\

capitation \ka.pi.ta.sjɔ̃\ féminin

  1. (Histoire) Taxe par tête.
    • Bourgeois et manants acquittaient la taille, la capitation, les vingtièmes, les aides.  (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
    • La capitation inventée en 1695 par Pontchartrain, et qui ressemble par beaucoup de côtés à la taxe personnelle que nous propose M. Rouvier, a commencé par être assise de la façon la plus arbitraire et la plus inégale.  (Joseph Caillaux, Discours à la Chambre du 13 décembre 1904, dans Ma doctrine, 1926)
    • La Grande-Bretagne avait entrepris de compter ses sujets au Nigeria dès 1866, d’abord dans la colonie de Lagos, puis au-delà et, après l’ « amalgamation » du Nord et du Sud en 1914, à l’échelle du pays ainsi créé de toutes pièces. Mais, parfois, une invasion acridienne ou une émeute contre l’impôt de capitation rendaient le décompte impossible. (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, p. 47)
    • Par exemple, il s'offrait à payer à sa place la capitation pour tous les paysans si malencontreusement décédés.  (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
  2. Mode de rémunération des médecins en Grande-Bretagne, Suède et Norvège.
  3. Cotisation annuelle versée par les francs-maçons à leur atelier.

Dérivés

Traductions

Prononciation

Voir aussi

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (capitation), mais l’article a pu être modifié depuis.
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