chenil

Du latin canile, dérivé de canis (« chien »).

chenil \ʃə.ni(l)\ (Voir prononciation) masculin

1. Lieu où logent les chiens de chasse.
   • Les chiens au chenil aboyèrent tous. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
   • Mr. et Mrs. Joliffe, aussitôt sortis de la maison, s’étaient rendus, l’un au chenil, l’autre à l’étable des rennes. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et C^ie, Paris, 1873)
2. (Figuré) (Familier) Logement fort sale et fort vilain.
   • C’est un vrai chenil
3. Établissement où on accueille les chiens.
4. (Suisse) (Franche-Comté) (Familier) Tas de poussière obtenu quand on balaye.
   • Ramasser le chenil
   • Ne marchez pas dans mon chenil
   • La pelle, la brosse à chenil
   1. (Par extension) Désordre.

• \ʃə.nil\, \ʃnil\
• \ʃə.ni\, \ʃni\
• Français méridional : \ʃə.ˈnil\
• Suisse : \ʃə.nil\, \ʃni\

Sens 4 et 4.1

• \ʃni\

• lichen

• L’annexe Chiens en français

• « chenil », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (chenil)