boucanerie

(XVII^e siècle) De boucaner, avec le suffixe -ie.

boucanerie \bu.ka.nə.ʁi\ ou \bu.kan.ʁi\ féminin

1. (Vieilli) Terme général décrivant les pratiques de pillage et d'écumage des océans par les boucaniers.
   • En 1670, la même année où le flibustier Morgan s'emparait de Panama, capture dont il devait être récompensé par des honneurs officiels, le roi d'Angleterre concluait avec l'Espagne un traité pour la suppression de la boucanerie. — (Charles Malato, La reine des mers, dans: La Société nouvelle (revue internationale), 11^ème année, Tome I, Vol. XXI, Bureaux de la Société, Paris, 1895, page 609.)
2. (Acadie) (Québec) (Vieilli) Fumoir de viandes et de poissons, et particulièrement de hareng.
   • Il est placé presque au milieu de la pièce, et surmonté d'une cheminée d'osier enduite de mortier qui ne dépasse pas le plafond et qui jette la fumée sous le toit, sans issue spéciale au-dessus; de sorte que le grenier sert d'atelier de boucanerie. — (Eugène Léger, Trois mois de séjour en Moldavie, Chez G. Paetz, Paris, 1861, page 135)

• boucanière (sens 2)
• fumoir (sens 2)

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