baraterie

Français

Étymologie

(1647) Déverbal de l’ancien français barater  tromper, frauder ») avec le suffixe -erie, apparenté à baratin (« propos destinés à tromper, bavardage »), du gaulois *barato (« trompeur, tricheur, fraudeur »)[1].

Nom commun

SingulierPluriel
baraterie barateries
\ba.ʁa.t(ə.)ʁi\

baraterie \ba.ʁa.t(ə.)ʁi\ féminin

  1. (Marine) Sorte de malversation, de fraude commise par le capitaine, maître ou patron d’un navire, ou par l’équipage, au préjudice soit des armateurs, soit des assureurs, et qui consiste le plus souvent à faire essuyer au bâtiment un naufrage volontaire ou à supposer des avaries.
    • L’intention de baraterie admise, on comprenait le choix des Hanois, la côte aisément gagnée à la nage.  (Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866)
    • Les entrepreneurs de transports maritimes s’étaient fait assurer par l’État contre les risques de naufrage et, forts de cette garantie, ils ne reculaient devant aucun crime de baraterie, faisant couler eux-mêmes leurs bâtiments, puis venant réclamer l’indemnité convenue.  (Gustave Bloch, La République romaine, Flammarion, 1913)

Variantes orthographiques

Synonymes

Traductions

Anagrammes

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (baraterie), mais l’article a pu être modifié depuis.
  1. Pierre Gastal, Nos racines celtiques, du gaulois au français, Désiris, 2013, 320 p. ISBN 978-2364030619
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