banneret
Français
Étymologie
- (Adjectif) Dérivé de bannière avec le suffixe -et.
- (Nom) (Par ellipse) de chevalier banneret.
Adjectif
Singulier | Pluriel |
---|---|
banneret | bannerets |
\ba.nə.ʁe\ |
banneret \ba.nə.ʁe\ masculin
- Qualifiait un gentilhomme qui avait assez de vassaux pour former une compagnie et pour lever bannière.
- Dans une autre était l’honorable Philip Sydenham, chevalier banneret, seigneur de Brympton en Somerset. Le chevalier banneret est le chevalier fait en guerre par le roi sous la bannière royale déployée. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869)
- Didier de Cicon servait comme chevalier banneret dans l’armée de Bourgogne, sous les ordres de Jean de Vergy. — (Abbé Coudriet et Abbé Chatelet, Histoire de la seigneurie de Jonvelle et de ses environs, 1864)
- Alors, le Belleau, proclamant l’innocence des siens et sa propre innocence, demanda que le haro de la justice bannerette fût crié sur lui. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- (Héraldique) Se dit d'un vol d’ornement extérieur d’armoiries dont les ailes sont remplacées par des bannières ou qui sont recouvertes d’une fourrure.
- D'or, au lion de sable, armé et lampassé de gueules (Flandre), à la bordure engrelée du même. Cimier : une tête de lion de sable, dans un vol banneret d'hermine, couronné de gueules, qui est de Robert de Cassel → voir illustration « vol banneret »
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
banneret | bannerets |
\ba.nə.ʁe\ |
banneret \ba.nə.ʁe\ masculin
- Gentilhomme qui avait assez de vassaux pour en former une compagnie et pour lever bannière.
- A l’œuvre, bannerets ! Hissez le labarum.
Comme aux anciens romains, donnez-nous le forum :
Et nous saurons bientôt y dresser la tribune.— (Th. Karcher, Rêves de flotte) - Le Banneret à qui suffisait jadis de porter la cotte de maille, le haubert, de bien manier la lance et de montrer son pennon, doit aujourd’hui faire preuve d’intelligence ; et là où il n’était besoin que d’un grand cœur, il faut, de nos jours, un large crâne. — (Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, 1834)
- Non seulement Béranger sut leur résister, mais il se lança dans une fulgurante contre-attaque durant laquelle ses boutefeux incendièrent deux châtellenies du banneret de Roumégoux et un fief se trouvant dans la juridiction de l’évêque de Rodez. — (Michel Folco, Dieu et nous seuls pouvons, Le Seuil, 2014)
- A l’œuvre, bannerets ! Hissez le labarum.
Voir aussi
- banneret sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (banneret), mais l’article a pu être modifié depuis.
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