abreuvoir

Français

Étymologie

(XIIIe siècle) De abreuver avec le suffixe -oir.

Nom commun

SingulierPluriel
abreuvoir abreuvoirs
\a.bʁœ.vwaʁ\

abreuvoir \a.bʁœ.vwaʁ\ masculin

Abreuvoir sur joint de sommier de plate-bande.
  1. Lieu où les chevaux et les bestiaux peuvent boire.
    • Aux alentours et dans les lointains invisibles, les tintements joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus.  (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Dans le Luxembourg, on recommande aux enfants de ne pas aller jouer sur les bords des étangs, des rivières, des abreuvoirs, parce que Marie Crochet les attirerait dans l’eau […].  (L’Ethnographie : Nouv. sér, 1936, no 32-34, p.31)
  2. (Canada) Machine où l’on peut s’abreuver ; fontaine dans les lieux publics (écoles, hôpitaux).
    • Viens-tu à l’abreuvoir avec moi ? J’ai soif.
  3. (Maçonnerie) (Taille de pierre) Entaille verticale en V inversé, pratiquée dans la face de joint d’une pierre taillée qui permet de couler le coulis de mortier entre deux faces de joint et une meilleure accroche du mortier.

Synonymes

Dérivés

Apparentés étymologiques

Traductions

Prononciation

Références

  • Robert 1953.
  • « abreuvoir », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage

Voir aussi

Cet article est issu de Wiktionary. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.