Véganisme
Le véganisme (francisation de l'anglais veganism), dit également végétalisme intégral (expression utilisée au Québec[1] et parfois en France[2]), est un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation[3]. L'adoption de ce mode de vie découle généralement d'une idéologie qui propose une redéfinition normative de ce que devraient être les relations des humains aux animaux. Cette idéologie peut prendre la forme de l'antispécisme, un mouvement selon lequel la même considération morale devrait être accordée aux différentes espèces animales. Plus généralement, le véganisme peut s'inscrire dans une action pour la défense des droits des animaux.
Au-delà de l'adoption d'une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut la viande et le poisson, mais aussi les produits laitiers, les œufs et le miel), le véganisme exclut la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, cire d'abeille, cosmétiques et médicaments testés sur des animaux ou contenant des substances animales).
Une personne qui opte pour le véganisme est communément appelée « végane »[4]. Au masculin, le mot « végan » est également utilisé ; il coexiste avec la forme épicène « végane » (utilisée au masculin et au féminin).
Définition, origines et terminologie
Le terme anglais « veganism » est un dérivé du mot « vegan »[5] qui résulte quant à lui de la syncope du mot vegetarian[6]. La suppression des lettres centrales a été proposée en 1944 par le cofondateur de la Vegan Society, Donald Watson, après que la Vegetarian Society a refusé de faire la promotion d’un mode de vie sans produits laitiers dans son magazine[7],[8]. Le mot vegan est utilisé en 1946 par Fay K. Henderson, qui publie le livre de cuisine Vegan recipes[9]. Il faut attendre 1951 pour que la Vegan Society annonce une définition officielle[10] :
« Le véganisme est la doctrine selon laquelle les humains doivent vivre sans exploiter les animaux. »
Le 20 novembre 1979, les nouveaux statuts de la Vegan Society proposent une explication de cette définition[11],[12] :
« Une philosophie et façon de vivre qui cherche à exclure – autant que faire se peut – toute forme d’exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s'habiller, ou pour tout autre but, et par extension, faire la promotion du développement et l'usage d’alternatives sans exploitation animale, pour le bénéfice des humains, des animaux et de l'environnement […] »
L'Office québécois de la langue française reconnaît que le mot « véganisme » est « légitimé dans l'usage », mais il lui préfère l'expression « végétalisme intégral »[1]. Le mot « véganisme » a fait son entrée dans plusieurs dictionnaires français en 2013 et 2015[13]. Plutôt qu'une doctrine ou un principe moral, ces dictionnaires définissent le véganisme comme un mode de vie, introduisant ainsi une nuance avec le mot anglais veganism, qui désigne à la fois un mode de vie et un principe moral. La base de données FranceTerme privilégie toutefois aussi l'utilisation de l'expression « végétalisme intégral » et ne recommande pas le mot « véganisme »[2].
Alors que certains dictionnaires français, notamment le Robert privilégient la forme épicène « végane » (au masculin comme au féminin), le Hachette a choisi le terme « végan(e) » accordable en genre, tandis que le grand dictionnaire terminologique québécois préfère l'expression « végétalien(ne) intégral(e) ». S'il reconnaît que les mots « végan/végane » sont utilisés, il ne les retient pas ; il privilégie par ailleurs la forme non épicène[14]. FranceTerme préfère aussi l'expression « végétalien(ne) intégral(e) », mais mentionne également l'existence de la forme épicène « végane », qu'elle ne recommande pas[15].
Pour Valéry Giroux et Renan Larue, auteurs d'un Que sais-je ? sur le véganisme, celui-ci doit être entendu comme un mouvement social et politique basé sur « un engagement à ne pas œuvrer, dans la mesure du possible, à l'assujettissement, aux mauvais traitements et à la mise à mort d'êtres sensibles »[16].
Historique
Selon la Vegan Society, fondée en 1944, le véganisme est un mode de vie très ancien qui se fonde sur le végétarisme[17].
Peu après la fondation de la Vegan Society en 1944, l'importance de la vitamine B12, découverte en 1948, a été mise en évidence par la recherche médicale, notamment à travers une étude conduite par un chercheur adhérent de l'association, Frank Wokes, et ayant impliqué plusieurs de ses membres[18]. Les végans peinent dans un premier temps à accepter que ce qu'ils perçoivent comme une alimentation morale ne soit pas viable sans complément alimentaire, mais les messages de santé publique commencent à devenir clairs à partir de 1965, alors que la Vegan Society est dirigée par un hématologue[19].
Le Programme national nutrition santé français qui, dans un premier temps, se contentait de déconseiller le régime végétalien, notamment pour les enfants, a modifié ses conseils en 2014 et recommande désormais aux végétaliens et véganes de consommer de la vitamine B12 sous forme de suppléments[20]. Le développement du véganisme est ainsi intimement lié à la découverte de cette vitamine[21], même si le Dr. William Lambe et Percy Bysshe Shelley ont commencé à s’opposer à la consommation d’œufs et de lait dès 1806[22], par exemple, et si le consortium socialiste d'Alcott House (en) leur a emboîté le pas, sans grand succès.
Mode de vie
Alimentation
Le véganisme se traduit par l'adoption d'une pratique alimentaire végétalienne, excluant tout produit d'origine animale (viande, poissons, crustacés, mollusques, insectes, gélatine, œufs, lait animal, miel, etc.). Si le végétalisme exclut tout aliment d'origine animale, il ne se limite pas à la consommation de produits végétaux. Les végétaliens et les végans consomment aussi des champignons, des bactéries et des substances minérales (sel, calcium). Afin d'éviter des carences, les nutritionnistes et les principales associations végétaliennes et véganes recommandent aux végétaliens de consommer de la vitamine B12 sous forme de suppléments[23].
Les végans essaient dans la mesure du possible de consommer des végétaux produits selon les principes de l'agriculture végétalienne (ou végane). Ce type d'agriculture exclut le recours à des produits animaux pour assurer la fertilité du sol, ainsi que les pesticides ; des répulsifs peuvent être utilisés pour éloigner les insectes des cultures[24].
Vêtements, bijoux et accessoires
Les végans ne portent pas de vêtements d'origine animale (cuir, fourrure, soie, laine, alpaga, cachemire, etc.). Ils ne portent pas non plus de bijoux ou d'accessoires fabriqués à partir de composants animaux (perles, nacre, plumes, corne, etc.).
Cosmétique
Un produit cosmétique végan ne doit pas avoir été testé sur les animaux, et ne doit contenir aucun ingrédient d’origine animale (cire d'abeille, carmin, collagène animal, kératine) ni avoir induit l'utilisation d'un animal. Les produits cosmétiques testés sur des animaux après le 11 mars 2013 sont interdits de vente dans l'Union européenne[25].
Loisirs
Pour Gary Francione, toute forme d'utilisation des animaux, comme l'équitation, est contraire au véganisme[26]. Gary Francione s'oppose aussi à la domestication d'animaux de compagnie[27], mais pas à l'accueil d'animaux abandonnés. Les végans sont généralement opposés aux loisirs utilisant des animaux tels que la corrida, certains cirques, les zoos ou les aquariums, qu'ils considèrent contraires à la logique intrinsèque du véganisme.
Fondements moraux du véganisme
Le véganisme n'est pas défini explicitement sur la base de critères moraux. Les raisons diffèrent autant que les personnes, leurs origines culturelles et les courants de pensée auxquels elles appartiennent.
La décision d'adopter un mode de vie végan est souvent le résultat d'une démarche personnelle reposant sur l'empathie et la compassion envers les animaux[28], et sur l'idée que leur utilisation serait immorale[29]. Le véganisme peut ainsi être motivé par le souci du bien-être animal ou s'inscrire dans le cadre d'une théorie morale du rapport entre les humains et les animaux, par exemple l'antispécisme.
L'antispécisme est une notion inventée en 1970 par le psychologue britannique Richard D. Ryder. Ryder propose d'épargner les espèces qui sont capables de ressentir de la douleur, un critère qui serait, selon lui, plus rationnel que l'appartenance à l'espèce humaine[30]. La notion a ensuite été principalement diffusée par Peter Singer dans son ouvrage Animal liberation (1975), qui traite peu du véganisme en tant que tel.
Certaines personnes peuvent parfois devenir véganes par engagement écologiste, spirituel ou parce qu'elles sont nées dans une famille végane[31]. Tom Regan considère aussi qu'en rejetant la violence contre les animaux et leur exploitation, le véganisme peut contribuer également à l'avènement d'une société plus paisible pour les humains[32].
Plusieurs auteurs végans, tels Tom Regan ou Gary Francione[33], considèrent que le réformisme, qui consiste à améliorer progressivement les conditions de vie des animaux d'élevage, conforte l'exploitation animale en renforçant son cadre législatif. Ce courant est dit « abolitionniste ». Joan Dunayer (en) défend également une position abolitionniste et considère que l'approche réformiste, consistant à mettre en avant la question du bien-être animal, est contradictoire avec la volonté de faire progresser les droits des animaux[34].
Le philosophe Peter Singer, favorable à l'approche réformiste, déclare en 2006 que le mouvement végan devrait être plus tolérant à l'égard des personnes qui utilisent des produits animaux, tant que ces dernières s'assurent que les animaux ont eu une vie décente[35].
Un courant féministe végane inspiré par Carol J. Adams, auteur de La Politique sexuelle de la viande[36], établit un parallèle entre l'objectification des femmes et celle des animaux dans une optique de consommation[37],[38]. L'écrivain féministe afro-américaine Alice Walker, en préface de l'ouvrage The Dreaded Comparison: Human and Animal Slavery, de Marjorie Spiegel, écrit : « Les animaux du monde existent pour leurs propres raisons. Ils n'ont pas été créés pour les humains plus que les noirs n'ont été créés pour les blancs ou les femmes pour les hommes »[39].
La tentation de rapprocher des luttes telles que l'antiracisme, le féminisme et le véganisme n'est pas toujours bien perçue par les militants antiracistes et féministes, qui refusent le rapprochement ainsi fait entre les femmes, les Noirs et les animaux[40]. Des opérations mettant en avant le corps des femmes pour attirer l'attention sur le sort des animaux vaut à l'association PETA d'être accusée régulièrement de sexisme. Les critiques viennent souvent du mouvement végan lui-même : l'auteur et journaliste féministe Isa Chandra Moskowitz (en) et le sociologue Bob Torres (en), auteur d'un guide sur le véganisme, sont également préoccupés par l'ouverture d'un club de striptease végan à Portland (Oregon) et par le sexisme dans la communauté végane en général[38].
Activisme
La Marche pour la fermeture des abattoirs[41] est un événement qui revendique depuis 2012[42],[43] « l'abolition des pratiques qui causent les plus grands torts aux animaux : l'élevage, la pêche et l'abattage »[44]. À Paris, elle rassemble plusieurs milliers de défenseurs des animaux et de militants véganes en 2018[45] et est organisée par l'association L214. Cette marche a lieu dans plusieurs autres pays (en Belgique[46], aux Pays-Bas[47],[48], au Canada[49],[50],[51], en Allemagne[52], aux États-Unis[53], en Australie[54],[55], au Royaume-Uni[56]).
La Vegan Place est un évènement autour du véganisme et de la défense des animaux qui est organisé depuis 2015[57] dans plusieurs villes de France (Paris, Amiens[58], Clermont-Ferrand[59], Nice[60], Nantes[61], Lyon[62]). L'événement, à l'initiative de L214, accueille des associations locales ou nationales ainsi que des stands de découverte du mode de vie végane, notamment de la cuisine végétale, comme des restaurateurs ou des traiteurs.
Le militantisme végan peut prendre la forme d'un activisme antispéciste, allant parfois jusqu'au caillassage de vitrines de boucheries en France et en Suisse en 2018[63],[64]. En Suisse, bien que l'abattage halal ou casher (interdit dans la Confédération) fasse l'objet de critiques spécifiques relatives au bien-être animal, les activistes ne ciblent pas en priorité les établissements vendant de la viande halal ou casher importée. Pour certains végans, il s'agit de ne pas renforcer la xénophobie ambiante, tandis que d'autres veulent éviter de détourner l'attention de la question des animaux mis à mort en Suisse[65].
Opposition au véganisme
Le journal Le Monde libertaire, organe de presse de la Fédération anarchiste, publie en 2012 un article opposé au véganisme[66]. La Terre d'abord, reprenant cet article, fait remarquer qu'il est dans la continuité des positions anarchistes anti-véganes des années 1990, caricaturant la position « anti-spéciste » des végans.
Une étude publiée en 2016 dans la revue scientifique américaine Elementa affirme qu'une société américaine entièrement végane n'utiliserait pas l'intégralité des terres agricoles des États-Unis de manière optimale, certaines terres, comme les pâturages, n'étant pas cultivables[67]. Certains médias ont repris cette publication en affirmant que le véganisme « ne serait pas la meilleure solution pour sauver la planète »[68], qu'« être végane n'est pas le meilleur régime pour la planète », ou que « si ce régime était appliqué à la planète, il ne permettrait pas de nourrir tout le monde »[69].
En 2016, à la suite de l'hospitalisation de quatre enfants suivant un régime végan en Italie, un projet de loi visant à condamner des parents qui auraient opté pour le choix de nourrir exclusivement leurs enfants sans aucun produit d'origine animale a été déposé par une députée conservatrice[70].
Le , un café restaurant végan de Tbilissi, capitale de la Géorgie a été attaqué par des membres de groupes ultranationalistes qui ont jeté des morceaux de viande grillée et des saucisses à sa clientèle. Selon un article de la RTBF cette attaque entrerait dans une logique de lutte anti-occidentale de ces groupes ultra-nationalistes géorgiens. Une enquête a été ouverte par les autorités judiciaires du pays[71].
Le , une manifestation comptant entre 2 400 personnes (selon la police) et 8 000 (selon les organisateurs), défenseurs des traditions locales « luttant contre les anti-chasse, les anti-corridas et les végans » a été organisée à Mont-de-Marsan, préfecture des Landes. La maire (MoDem) de la ville et présidente de Mont-de-Marsan Agglomération, Geneviève Darrieussecq, élue députée en 2017, était présente dans la manifestation[72].
À la suite des caillassages de boucheries en 2018, taguées « stop spécisme », plusieurs voix s'élèvent contre ces dégradations[73]. Un des casseurs justifie ses agissements en ces termes : « ça reste que des vitres cassées, ça ne souffre pas, ça fait de mal à personne. Indirectement, ils massacrent des animaux, c'est tout ! »[74].
Le véganisme dans le monde
Les éléments démographiques sur le véganisme sont inégaux, tous les pays ne disposant pas de données fiables. Presque toutes les sources portent sur le végétalisme.
Canada : en 2018, 2,3 % des Canadiens se déclarent végétaliens[75]. Allemagne : en 2013, les végétaliens sont estimés à 800 000 en Allemagne[76] (soit 1 % de la population). Autriche : en 2013, le journal Kurier estime que les végétaliens représentent 0,5 % de la population autrichienne et 0,7 % de celle de Vienne[77]. Belgique : en 2016, un sondage en ligne visant la population néerlandophone donne une proportion de 0,3 % de végétaliens en Flandre et à Bruxelles[78]. États-Unis : les estimations, selon les sondages, varient entre 2 % (Gallup, 2012)[79] et 0,5 % (Faunalytics, 2014) de végétaliens dans la population américaine. Le second sondage indique que 70 % des Américains ayant adopté un régime alimentaire végétalien à un moment donné ont fini par l'abandonner[80]. Italie : en 2015, La Repubblica estime que les végétaliens en Italie représentent entre 0,6 et 3 % de la population du pays[81]. Israël : en 2014, 5 % des Israéliens (300 000 personnes) se disaient végétaliennes, ce qui représente la plus forte proportion au monde[82],[83],[84]. Pays-Bas : en 2014, l'association végane néerlandaise (Nederlandse Vereniging voor Veganisme) estime le nombre de végétaliens dans leur pays à environ 45 000 personnes (0,27 %)[85]. Royaume-Uni : dans un sondage réalisé en 2007, 2 % de personnes se déclarent végétaliennes[86]. En 2016, un sondage commandé par l'association végane britannique et portant sur 10 000 personnes, arrive à une proportion de 1,05 % de végétaliens. L'association estime que 542 000 personnes au Royaume-Uni suivent un régime alimentaire végétalien[87]. Suède : dans un sondage réalisé en 2014, 4 % des personnes interrogées se déclarent végétaliennes[88]. Suisse : en 2016, la Société végane suisse (Vegane Gesellschaft Schweiz, active surtout en Suisse alémanique)[89] estime que les végans représentent environ 1 % de la population du pays, mais le chiffre ne repose pas sur une collecte de données statistiques proprement dite[90]. Inde : en 2018, une étude publiée dans la revue Economic and Political Weekly (EPW) estime que 20 % d'Indiens ne consommeraient ni viande ni œufs ni poisson (ne prenant donc pas en compte le lait, important dans l'alimentation de nombreux Indiens)[91].
Personnalités véganes
La presse écrite et télévisuelle évoque de nombreuses personnalités du monde du cinéma, de la chanson et du sport, voire de la politique, qui reconnaissent pratiquer le véganisme et le revendiquent ouvertement. On peut citer notamment[92],[93],[94] :
- Pamela Anderson, végane militante, actrice, l'une des protagonistes de la série télévisée Alerte à Malibu ;
- Stomy Bugsy, rappeur français ;
- James Cameron, cinéaste américain, auteur de films des séries Terminator et Alien ;
- Torrey DeVitto, interprète du Dr Natalie Manning dans la série Chicago Med;
- Lisa Edelstein, interprète du Dr Cuddy dans la série Dr House ;
- Sia Furler, auteure-compositrice-interprète australienne ;
- Lewis Hamilton, quadruple champion du monde de Formule 1[95] ;
- Woody Harrelson[96], acteur ayant joué dans les films Insaisissables et dans la série de films Hunger Games ;
- Evanna Lynch, interprète de Luna dans Harry Potter ;
- Moby[97], chanteur, musicien et auteur-compositeur américain ;
- Joaquin Phoenix, acteur américain ayant joué dans le film Gladiator ;
- Brad Pitt, acteur américain, ayant joué dans Inglourious Basterds et War Machine ;
- Natalie Portman, actrice israélo-américaine, ayant notamment joué dans des films des séries Star Wars et Thor ;
- Sadie Sink, actrice ayant joué dans la Saison 2 de Stranger Things ;
- Mike Tyson, ancien boxeur américain, champion du monde poids lourds WBC ;
- Olivia Wilde, actrice américaine ayant joué dans le film Cowboys et Envahisseurs ;
- Aymeric Caron, journaliste français.
Bibliographie
En français
- No Steak, par Aymeric Caron, Fayard, 2013
- Antispéciste, par Aymeric Caron, Don Quichotte éditions, 2016
- Vache à lait : dix mythes sur l'industrie laitière, par Élise Desaulniers, Stanké, 2013
- Introduction aux Droit des Animaux, par Gary Francione, L'Âge d'homme, 2015
- Voir son steak comme un animal mort : véganisme et psychologie morale, par Martin Gibert, Lux Éditeur, 2015
- Un éternel Treblinka, par Charles Patterson, Calmann-Lévy, 334 p., 2008
- Bêtes humaines ? Pour une révolution végane, par Méryl Pinque (dir.), Autrement, 2015
- Les Droits des animaux, par Tom Regan, traduit par Enrique Utria, Hermann, 2013
- Plaidoyer pour les animaux, par Matthieu Ricard, Allary Éditions, 2014
- L'éthique à table : pourquoi nos choix alimentaires importent, par Peter Singer, Éditions L'Âge d'Homme, 2015
- La Libération animale, par Peter Singer, Paris, Payot, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2012, réédition de Grasset, 1993 (ISBN 9782228908146)
- Éthique animale, par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Presses universitaires de France, 2008
En anglais
Ouvrages
- Deep vegetarianism par Michael Allen Fox, Temple University Press U.S., 1999
- The animal rights debate: abolition or regulation? par Gary L. Francione & Robert Garner, Columbia University Press, 2010
- Vegetarians And Vegans in America Today par Karen Iacobbo & Michael Iacobbo, Praeger Publishers Inc, 2006
- Call to Compassion: Reflections on Animal Advocacy from the World's Religions par Lisa Kemmerer, Anthony J. Nocella, Lantern Books, 2011
- Vegan: the new ethics of eating par Erik Marcus, McBooks Press, 1998
- New age encyclopedia: a guide to the beliefs, concepts, terms, people, and organizations that make up the new global movement toward spiritual development, health and healing, higher consciousness, and related subjects par J. Gordon Melton, Jerome Clark & Aidan A. Kelly (p. 14 et p. 188)
- Main Street Vegan, Victoria Moran, TarcherPerigee, 2012
- Cultural Encyclopedia of Vegetarianism par Margaret Puskar-Pasewicz, Greenwood, 2010
- All That Dwell Therein: Essays on Animal Rights and Environmental Ethics par Tom Regan, Presses de l'université de Californie, 1982
- The Case for Animal Rights par Tom Regan, 2e édition avec nouvelle préface, Berkeley, University of California Press, 2004 (1re édition : 1983)
- Defending Aminal Rights par Tom Regan, Champaigne: Presses de l'université d'Illinois, 2001
- The Animal Rights Debate par Tom Regan & Carl Cohen, Lanham, Rowan and Littlefield, 2001
- Animal Rights, Human Wrongs: An Introduction to Moral Philosophy par Tom Regan, Lanham, Md., Rowman & Littlefield, 2003
- Empty Cages: Facing the Challenge of Animal Rights par Tom Regan, Lanham, Md., Rowman & Littlefield, 2004
- Eating animals, par Jonathan Safran Foer, Little, Brown and Company, 2009
- Animal Liberation: The Definitive Classic of the Animal Movement par Peter Singer, Harpercollins World, 1975
- Vegan Freak: Being Vegan in a Non-Vegan World par Bob Torres, PM Press, 2009
Études disponibles sur internet
- « Véganisme »[98]
- « Veganism as a Cultural Movement: A Relational Approach »[99]
- « Moral logic and logical morality: Attributions of responsibility and blame in online discourse on veganism »[100]
- « Normalizing ideological food choice and eating practices. Identity work in online discussions on veganism »[101]
Notes et références
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- Le Petit Robert 2016 et le Robert illustré 2016.
- Le Petit Robert, Robert, 2014 (édition dite 2015)
- « Veggie, Vegan, définition, origine et situation », sur biolineaires.com, mai-juin 2014.
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Voir aussi
Articles connexes
- Ahimsa
- Antispécisme
- Végétarisme
- Végétalisme
- Fruitarisme
- Flexitarisme
- Crudivorisme
- Carnisme
Liens externes
- L'adieu à la viande ? – Émission télévisée de la série Infrarouge, diffusée le 16 décembre 2014 par la Radio télévision suisse
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