Serviette hygiénique

Une serviette hygiénique est une protection hygiénique externe principalement destinée à absorber les flux sanguins issus des menstruations, mais aussi consécutifs à une intervention chirurgicale du vagin ou du col de l'utérus ou encore après un accouchement. Contrairement au tampon hygiénique, il s'agit d'une protection externe qui se fixe sur les sous-vêtements de type culotte.

À gauche, un modèle de serviette hygiénique sans ailettes, suivi par trois modèles de serviettes hygiéniques avec ailettes.

Certaines serviettes hygiéniques, mais aussi les couches pour bébé, sont conçues avec des super-absorbants, produits chimiques permettant une meilleure absorption mais qui peuvent causer des effets indésirables.

Histoire

Illustration de catalogue de réclame pour un dispositif de protection hygiénique (1905).

En 1800, des « sacs à chiffons » précurseurs des serviettes hygiéniques font leur apparition[réf. nécessaire].

En 1896, la première serviette hygiénique est commercialisée aux États-Unis, par Johnson & Johnson, toutefois sans se populariser[1].

Les serviettes sont produites industriellement après la Première Guerre mondiale[2]. En effet, les infirmières utilisaient les bandages pour absorber le flux menstruel. La société Kimberly-Clark s'en inspire pour commercialiser son premier modèle de serviette hygiénique nommé Kotex en 1921, en même temps que Johnson & Johnson lance le modèle Modess. Elles sont alors amovibles, et se fixent grâce à des épingles ou des ceintures qui se fixent à la taille. L'apparition d'une bande adhésive permettant de se passer d'épingles survient une cinquantaine d'années plus tard[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les femmes fabriquaient elles-mêmes leurs serviettes hygiéniques avec un morceau de vieille serviette éponge plié en trois. Un ruban cousu sur la ligne médiane permettait de fixer la serviette avec des épingles de sûreté à une ceinture portée à même la peau. Ces serviettes étaient surnommées « drapeaux », car elles étaient étendues sur les fils à linge pour sécher, comme des oriflammes[3].

Description

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La serviette hygiénique se fixe grâce à une bande adhésive sur le sous-vêtement et peut également comporter des ailettes adhésives sur ses côtés[4].

Composition

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Les serviettes sont principalement composées matières synthétiques (plastiques et polymères de synthèse) et de fibres de bois ou de coton. Les voiles sont composés de plastique, tandis que les polymères de synthèses sont employés pour former le gel absorbant des serviettes. Certaines serviettes hygiéniques peuvent comporter des parfums ou des colorants[5].

Serviette hygiénique lavable

Article détaillé : Serviette hygiénique lavable.

Commercialisés ou confectionnées à la main, les serviettes hygiéniques lavables sont généralement composés d'une membrane en coton dessus, d'un absorbant en tissu à l'intérieur et d'une barrière anti-fuite dessous. Deux systèmes existent : les « tout en un » ou les « systèmes avec inserts »[réf. nécessaire].

Utilisation

Une serviette hygiénique usagée.
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La serviette recueille le sang qui s'écoule du vagin et nécessite d'être changée toutes les quatre à six heures[4].

Aspect sanitaire

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Notes et références

  1. (en) Miranda A. Farage, Lisa Lennon et Funmi Ajayi, « Products Used on Female Genital Mucosa », Current Problems in Dermatology, vol. 40, , p. 90-100 (DOI 10.1159/000321058).
  2. « http://www.levif.be/info/reportages-photo/dix-inventions-que-l-on-doit-a-la-premiere-guerre-mondiale/album-4000593834882.htm#photo-9 »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  3. Françoise Héritier, Au gré des jours, Paris, Odile Jacob, , 151 p. (ISBN 9782738139566 et 2738139566, OCLC 1015204857, lire en ligne), p. 90
  4. Jack Parker, Le grand mystère des règles, Flammarion, , 250 p. (ISBN 978-2-0814-0864-7), p. 59-63.
  5. 60 millions de consommateurs, « Obtenir la composition d’un Tampax ? C’est pas coton ! », (consulté le 9 décembre 2017).

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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