Conseil suprême (Kirghizistan)
Le Conseil suprême (en kirghize : Жогорку Кеңеш romanisé : Joğorku Keñeş ; en russe : Верховный Совет romanisé : Verkhovnyy Sovet) est l'organe législatif monocaméral du Kirghizistan.
(kg) Joğorku Keñeş
(ru) Verkhovnyy Sovet
Жогорку Кеңеш
Верховный Совет
7e Conseil suprême
Type | Monocaméral |
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Création | |
Lieu | Bichkek |
Durée du mandat | 5 ans |
Président | Talant Mamytov (Kirghizistan) |
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Élection |
Membres | 90 membres |
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Groupes politiques |
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Système électoral | Scrutin proportionnel plurinominal |
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Dernière élection | 4 octobre 2020 |
Site web | kenesh.kg |
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Voir aussi | Politique au Kirghizistan |
Il est composé de 90 membres, élu pour cinq ans selon un système parallèle mêlant scrutin majoritaire et proportionnelle.
Système électoral
Le Conseil suprême (Zhogorku Kengesh) est un parlement unicaméral composé de 90 sièges pourvus pour cinq ans selon un mode de scrutin parallèle. Sur ce total, 36 sièges sont ainsi pourvus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions. Les électeurs votent pour un candidat dans leur circonscription, et le candidat arrivé en tête est déclaré élu. Les 54 sièges restants sont pourvus au scrutin proportionnel plurinominal avec listes fermées et seuil électoral de 3 % dans une unique circonscription nationale, auquel s'ajoute un seuil de 0,7 % dans chacune des sept provinces du pays ainsi que dans les deux villes à statut spécial du pays, Bichkek et Och. Après décomptes des voix, les sièges sont répartis entre tous les partis ayant franchi le seuil électoral. La répartition des sièges à la proportionnelle n'est pas faite de manière à compenser le décalage entre les parts des voix des électeurs et celles des sièges obtenus par l'autre moitié, mais s'additionne simplement à celle ci, donnant au scrutin une forte tendance majoritaire[1].
Antérieur
Avant les élection de 2021, le Conseil suprême était composé de 120 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin proportionnel plurinominal dans une unique circonscription nationale. Le vote avait lieu via des listes fermées, avec un seuil électoral de 7 % des suffrages exprimés au niveau national, auquel s'ajoutait un seuil de 0,7 % dans chacune des sept provinces du pays ainsi que dans les deux villes à statut spécial du pays, Bichkek et Och[2]. A la suite d'une révision de la loi électorale en 2017, le seuil électoral a été porté de 7 à 9 % au niveau national, avant d'être rétabli à 7 % par une nouvelle réforme courant 2020[3],[4],[5],[6]. Le système électoral possède alors la particularité de plafonner à 65 sièges le total que peut obtenir un parti, quel que soit ses résultats en part des voix[7]. Chaque liste doit présenter au moins 30 % de candidats de chacun des deux sexes, 15 % de moins de 35 ans, 15 % de candidats issus des minorités ethniques et au moins deux personnes handicapées[2].
Notes et références
- (en) RFE/RL's Kyrgyz Service, « Kyrgyz President Signs Bill On Changes To Electoral Law », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty, rferl (consulté le ).
- (en) « THE CONSTITUTIONAL LAW On Presidential and Jogorku Kenesh Elections in the Kyrgyz Republic », sur www.legislationline.org (consulté le ).
- (en) « Constitutional Legislation Committee passes amendments reducing election threshold to 3% in 1st reading », sur akipress.com (consulté le ).
- (en) « Parliament of Kyrgyzstan approves reduction of election threshold to 3% - News of Kyrgyzstan, press and media », sur www.for.kg (consulté le ).
- (en) Bruce Pannier, « The Biggest Party In Kyrgyzstan Continues To Splinter Amid Infighting », sur RadioFreeEurope/RadioLiberty, rferl (consulté le ).
- (en) « THE CONSTITUTIONAL LAW (amended as of 23/04/2015) », sur www.legislationline.org (consulté le ).
- (en) « rapport du conseil de l'Europe, page 4 », sur Reuters, (consulté le ).