Zehra Doğan

Zehra Doğan (née en 1989 à Diyarbakır) est une artiste, journaliste et autrice kurde originaire de Diyarbakır. Elle est une des fondatrices de Jinha, une agence d'information féministe kurde, dont la rédaction est entièrement composée de femmes. Elle est emprisonnée deux ans, entre 2017 et 2019, pour avoir réalisé et diffusé un dessin numérique représentant la destruction de la ville de Nusaybin en 2016. En 2018, l'artiste de rue Banksy lui consacre une représentation murale à New York.

Journaliste

En 2012, lors des remise des prix de journalisme Musa-Anter, le prix spécial du jury, dans la catégorie journalisme en langue kurde est décerné à Zehra Doğan et Hazal Peker, pour leur article intitulé « Li Rojava welat emanetê jinên kurd in » (Au Rojava le pays est confié aux femmes)[1].

En 2015, Zehra Doğan reçoit le prix de journalisme Metin-Göktepe, nommé ainsi en hommage au journaliste tué en prison en 1996 lors d'une garde à vue en Turquie. Ce prix récompense le travail[2] de Zehra Doğan sur les femmes yézidies qui avaient échappé à la captivité aux mains de l'État islamique.

Son agence d'information, Jinha, est fermée le par les autorités turques, et fait partie des plus de cent médias fermés depuis la tentative de coup d'État de juillet 2016[3],[4].

Emprisonnement

À partir de , Zehra Doğan vit à Nusaybin, une ville turque proche de la frontière syrienne, où elle faisait un reportage. Le , elle est arrêtée dans un café de Mardin. Le , elle est acquittée de l'accusation qui pesait sur elle d'appartenir à une organisation illégale ; mais elle est condamnée à un emprisonnement de deux ans, neuf mois et 22 jours pour avoir diffusé le dessin de Nusaybin et relayé le message d'une petite fille de dix ans, sur les réseaux sociaux[5]. Après 141 jours d'emprisonnement à Mardin, elle est libérée sous contrôle judiciaire[6]. Elle partagera sa cellule avec la chanteuse kurde Nûdem Durak. Sa peine étant confirmée, elle est arrêtée à nouveau le et conduite à la prison de Diyarbakır[7] où elle est incarcérée.

Déclaration de Zehra Doğan sur Twitter après sa condamnation :

« J'ai été condamnée à deux ans et dix mois [de prison] parce que j'avais peint des drapeaux turcs sur des bâtiments détruits. Cependant, ce sont eux [le gouvernement turc] qui sont à l'origine [de ces destructions] : moi, je n'ai fait que les dessiner. »

En prison, elle et d'autres femmes créent le journal Özgür Gündem - Zindan[8] (mot-à-mot, « Actualité libre - Geôle »), dont le nom est un jeu de mots sur le titre du quotidien stambouliote Özgür Gündem (« Actualité libre »), qui s'adresse à un lectorat kurde[9],.

Le , à la suite d'une mesure d’éloignement forcé, Zehra Doğan est envoyée dans la prison de Tarse[10].

Après avoir terminé sa peine, elle est libérée de la prison de Tarse, le [11],[12].

Soutiens et récompenses

Un certain nombre de ses œuvres font l'objet d'expositions en Europe dans le cadre d'une campagne de soutien[13],[14].

En tant qu'artiste et journaliste, elle est défendue par le PEN club[15] et Amnesty international.

En , elle a été distinguée par le Rebellion's Artist in the World 2017 (en), le prix des artistes en rébellion décerné par le Réseau international de journalisme d’investigation (Global Investigative Journalism Network (en))[16].

Le l’association suisse des libres penseurEs, Frei Denken, a décerné le prix « Freethinker Prize » 2017, à Zehra Doğan[17], ainsi qu’à Masih Alinejad, la journaliste iranienne.

En , l'artiste chinois dissident Ai Weiwei publie une lettre qu'il avait écrite en signe de solidarité avec la situation de Zehra Doğan, traçant un parallèle entre la répression de l'expression artistique en Chine et en Turquie[18].

Le , Banksy, un artiste urbain résidant en Angleterre, dévoile à New-York une peinture murale montrant un décompte du nombre de jours de détention subis par Zehra Doğan, dans laquelle un groupe de bâtons marquant ce décompte devient en même temps des barreaux de prison derrière lesquels on voit le visage de Zehra Doğan[19],[20].

Le Deutscher Journalisten Verband (Association des journalistes allemande) a attribué le prix de « Printemps de liberté de presse » à Zehra Doğan. Le prix a été reçu au nom de la journaliste, par le journaliste almano-italien Ingo Zamperoni[21].

Le , elle reçoit le prix du « Courage en journalisme » de International Women's Media Foundation. La cérémonie se déroule à New York le [22],[23].

En , lors du 84e Congrès de PEN International en Inde, Zehra Doğan devient membre honorifique[24].

Le , Zehra Doğan est nominée par Index on Censorship pour le « Prix de la Liberté d'expression » 2019 dans la catégorie Arts[25]. Le prix lui est décerné, elle le reçoit le à Londres[26].

En 2019, Creative Nomads, production italienne sort un film documentaire réunissant trois femmes : « Terrorist. Zehra et les autres ». La romancière Aslı Erdoğan, et la médecin légiste et défenseure des droits humains Şebnem Korur Fincancı sont interviewées, Zehra Doğan participe par correspondance depuis la prison, et elle est représentée par des séquences animées avec la voix de l'actrice Kasia Smoutniak. Le documentaire est réalisé par Marica Casalinuovo, Francesca Nava, Vichie Chinaglia, Marella Bombini[27].

Le , à Beyrouth, elle a reçu le prix « Exceptional Courage in Journalism Award », de la Fondation May Chidiac [28].

En , en Italie, le « prix spécial de Roberto Scialabba » lui est décerné[29].

Le , lors du 14e édition du Festival de l'excellence féminine à Gênes en Italie, elle reçoit « le prix Hypatia pour l'excellence féminine internationale »[30],[31]

Le , elle reçoit le « prix Carol Rama », Artissima 2020[32],[33].

Décembre 2020, Zehra Doğan a été classée par les 34 plus prestigieuses revues d'art internationales, dans les top 100 des « personnes les plus influentes dans le monde de l'art contemporain en 2020 »[34].

Le 10 septembre 2021, Prix Atomium : Prix Le Soir de la BD de reportage 2021, pour son roman graphique Prison n°5, paru en 2021 aux Editions Delcourt.[35],[36]

Expositions

  • Septembre 2021, Miart, Foire internationale de l'Art moderne et contemporain, Milan, Italie.[37]
  • Juillet 2021, "The Cry of Truth / Le cri de la vérité" Cruce, Madrid, Espagne[38]
  • Juin - Août 2021, "Stronger Still", Kiosk, Théâtre Maxim Gorki, Berlin[39],[40].
  • Mai - Juin 2021, "Danaé revisitée" Villa Brandolini, Pieve di Soligo, Italie[41].
  • Février 2021, « Il tempo delle farfalle / Le temps des papillons », exposition consacrée aux sœurs Mirabal, Patria, Minerva, Teresa, PAC – Pavillon d'Art Contemporain, Milan, Italie (Initialement prévue pour novembre 2020 - Reportée en raison de pandémie)[42],[43].
  • , "Hassas Müdahale », exposition collective, Kıraathane İstanbul Edebiyat Evi, Istanbul, Turquie[44].
  • , Art Basel, "OVR: Miami Beach"[45].
  • Septembre-, « Nehatîye Dîtın / Görülmemiştir », Kıraathane İstanbul Edebiyat Evi, Istanbul, Turquie[46],[47].
  • , Art in Protest de Human Rights Foundation (HRF)[48].
  • , Prometeo Gallery, Milan. Italie. Exposition intitulée « Beyond » (Au-delà de), avec une performance[49],[50].
  • , Palazzi dell'Arte Rimini - PART, Italie. Exposition collective. Collection de la Fondation San Patrignano[51].
  • , Berlin, Allemagne, Biennale de Berlin[52],[53].
  • , Barcelone, Espagne, Centre d'Art La Panera, exposition mixte sur la censure, « Línies vermelles. La censura en la col. » Avec l'œuvre numérique « Nusaybin »[54].
  • , Lucca Italia, Exposition mixte, « A volte penso che... », Ex Chiesa di San Matteo, Piazza San Matteo, Lucca[55],[56].
  • Le , Zehra Doğan rend hommage à la ville de Brescia, en Italie, avec une grande œuvre murale pour la résistance au coronavirus [57],[58].
  • , Festival de Ravenne, Italie, deux performances lors des concerts « Routes de l'amitié », en compagnie de la chanteuse kurde Aynur Doğan, l'Orchestre Giovanile Luigi Cherubini et Syrian Expat Philharmonic Orchestra (SEPO) dirigés par Riccardo Muti[59].
  • , elle débute un projet de journal mural intitulé « The Hard Times » avec un premier numéro dédié à George Floyd, sur un mur aux alentours de Parc Rosa Parks à Paris.[60]
  • , Nassauische Kunstverein à Wiesbaden, Allemagne, « A chaque âge son art - A l’art sa liberté »[61],[62].
  • , Forum de la Paix 2020, à Bâle, Suisse[63].
  • , Middle East Institute (MEI) Art Gallery, Washington, États-Unis. « Speaking Across Mountains: Kurdish Artists in Dialogue »[64]
  • - , Musée Santa Giulia, Brescia, Italie, « Avremo anche giorni migliori. Opere dalle carceri turche », dans le cadre du Festival de la Paix du Brescia[65],[66].
  • , Drawing Center, New York, États-Unis « The Pencil Is a Key - Drawings by Incarcerated Artists »[67].
  • , Galerie de l'Espace des femmes - Éditions des femmes, Paris, France, « Œuvres évadées »[68]
  • , Tate Modern, Londres, Royaume-Uni, installation intitulée « Ê Li Dû Man - Ce qu’il en reste »[69],[70].
  • , Opéra de Rennes, France, exposition intitulée « Les yeux grands ouverts »[71],[72].
  • « Kurdish art Fair », 2e édition, à Londres, Royaume Uni[73].
  • , Pays de Morlaix, France, « Festival des Autres Mondes »[74].
  • , Tour Saint-Aubin à Angers, France, exposition intitulée « Les yeux grands ouverts »[75].
  • , Festival de cinéma de Douarnenez, France, exposition intitulée « Les yeux grands ouverts »[76].
  • , Diyarbakir, Turquie, exposition intitulée « 141 »[77].

Bibliographie

  • Zehra. La ragazza che dipingeva la guerra, (Zehra. La fille qui a peint la guerre) écrit par Antonella De Biasi, illustré par Zehra Doğan, Mondadori, 8 juillet 2021, (ISBN 9788804740445) [78]
  • Zehra Doğan Prigione N°5, version en italien, de la bande dessinée réalisée en prison. Becco Giallo, Avril 2021 (ISBN 978-2849754894)[79]
  • Zehra Doğan Prison N°5, bande dessinée réalisée en prison, traduit/adapté par Naz Oke, Daniel Fleury, Éditions Delcourt, mars 2021. (ISBN 978-2849754894)[80],[81],[82]
  • Zehra Doğan, Avremo anche giorni migliori. Opere dalle carceri turche (Nous aurons aussi des jours meilleurs : œuvres de prisons turques((), catalogue d'art, Éditions Skira (ISBN 8857243303)
  • Zehra Doğan, Nous aurons aussi de beaux jours : écrits de prison, traduit par Naz Oke, Daniel Fleury, Éditions des femmes, (ISBN 978-2849754894)
  • Marie Laverre, « Zehra Doğan. Quand peindre, c'est résister », Les Arts dessinés, , p. 150-155 (ISSN 2608-5011)
  • Naz Oke, « Dans la prison », Les Cahiers de la bande dessinée, no 5, , p. 120
  • Zehra Doğan, Les Yeux grands ouverts, traduit par Naz Oke, Fage Editions, (ISBN 978-2849754894)

Références

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Liens externes

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