Yvon Pradel

Fils d'un « fin diseur » du Biterrois, « familier des music-halls », Yvon Pradel naît en 1926[1] à Saint-Chinian[2].

Alors en classe de philosophie à Montpellier, il imagine une première mise en scène, celle du Malade imaginaire[1]. Devenu enseignant au lycée Dhuoda, il pousse ses élèves vers le théâtre[1].

En 1954, il crée avec sa femme Noëlle la Compagnie des arènes[1]. Durant quarante ans, elle présente une centaine de spectacles dont Lysistrata, Noces de sang ou L'Avare[1]. Il porte aussi à la scène ses propres textes, comme Le Disque cassé, Le Parisien malade ou La Correction[1].

De 1972 à 1997, il est l'« Œil du théâtre » du Midi libre, où ses chroniques témoignent d'une appétence pour un « certain classicisme »[1].

Élu à l'Académie de Nîmes en 1993, il la préside en 2002, puis en démissionne en 2014[2].

• Lassitude : poésies, Montpellier, La Charité, 1945 (notice BnF n^o FRBNF32543955).
• Des vers... ça n'en vaut pas la peine ! (préf. Raymond Sarge), Montpellier, La Charité, 1945 (notice BnF n^o FRBNF32543953).
• Désordres : poèmes, Monte-Carlo, Regain, 1954 (notice BnF n^o FRBNF32543954).
• Long voyage vers la nuit : pièce en 4 actes, Paris, L'Avant-Scène, 1960 (notice BnF n^o FRBNF33121814).
• Les Petites Bornes, Nîmes, Compagnie des arènes, 1981 (notice BnF n^o FRBNF42417985).
• Numéro suicide : une comédie, Nîmes, Compagnie des arènes, 1981 (notice BnF n^o FRBNF42417988).