Wilfrid Lucas
Wilfrid Lucas, né à Caen le et mort le , est un poète français, qualifié par Georges Chapier d'« homme du Moyen Âge attardé dans le XXe siècle ».
Après quatre couronnements partiels (dont le prix Archon-Despérouses en 1947)[1], l'Académie française a couronné l'ensemble de son œuvre en et décerné en 1955 le prix Auguste-Capdeville pour l'Ensemble de son œuvre poétique.
Son portrait par Pino della Selva est conservé au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg[2].
Il fut membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen[3].
Œuvres
- Les roses s'ouvrent (Figuière, 1911).
- Marie de Magdala (musique de Henri Nibelle), pièce biblique (1921-1923)
- La Cité bleue (1926), prix Catulle Mendès[4]
- La Route de lumière (Figuière, 1927)
- Les Cavaliers de Dieu (Figuière, 1935), prix Artigue de l'Académie française en 1936
- L'Évangile du soir (Didier, 1947)
- Le Grand Voilier des âges (Beauchêne 1952)
- Le Porche de la mer (Beauchêne, 1954)
- La Couronne de joie (Beauchêne, 1958)
- Au soir des roses : dernières poésies, Beauchesne, 1976
- Mémoires, préface du docteur André Soubiran, Beauchêne, 1967.
Prix littéraire
Tous les ans, la Société des poètes et artistes de France attribue un « Grand Prix de Poésie Wilfrid Lucas » :
- 2010 : Bernadette Arnaud pour son recueil Au rythme des saisons.
- 2011 : Max-Firmin Leclerc pour son recueil Le Cap des Trente (éditions Florilège).
- 2012 : Dominique Simonet pour son recueil À quatre temps.
Bibliographie
- Henri Thomas , À la lumière d'un grand message, essai critique sur l'orthodoxie littéraire et métaphysique du poète Wilfrid Lucas dans l'épopée spiritualiste chrétienne des "Cavaliers de Dieu", éditions du Ventdebout, Paris, 1948.
- Georges Chapier, Le Grand évangile blanc de Wilfrid Lucas. Étude analytique et critique de l'évangile du soir, poème lyrique, éd. Crépin-Leblond et Cie, 1950
- Louis Chaigne, Manuel de la littérature catholique en France de 1870 à nos jours, Paris, 1939, p. 52.
- Encyclopédie Catholicisme, t. 7, 1975, col. 1238-1239
- Robert Sabatier, La Poésie au vingtième siècle, t. 1 : Tradition et évolution, Paris, 1982 (Histoire de la poésie française, vol. 6), p. 73-74
- Irénée Mauget, « Wilfrid Lucas », La Vie limousine, (lire en ligne, consulté le )
- Robert La Peyrade, « Le secret d'une île », La Vie limousine, (lire en ligne, consulté le )
Distinctions
Références
- http://www.academie-francaise.fr/prix-archon-desperouses
- Ouvrage collectif: Le portrait dans les musées de Strasbourg: à quoi ressemblons-nous?, Éditions des Musées de la ville de Strasbourg, 1988, tableau reproduit en page 363.
- Peyrade.
- Mauget.
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