Walter Audisio
Walter Audisio (né le à Alexandrie, au Piémont et mort le à Rome) est un homme politique et résistant communiste italien. On lui attribue la mort de Benito Mussolini.
Walter Audisio | |
Fonctions | |
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homme politique | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alexandrie Piémont |
Date de décès | |
Lieu de décès | Rome |
Parti politique | Parti communiste italien |
Biographie
À l'école, Walter Audisio est un élève brillant. Son premier travail consiste à fabriquer des chapeaux Borsalino lors de la Grande Dépression. Ensuite, il travaille pendant des années comme comptable avant de rejoindre en 1931 un groupe de clandestins antifascistes[1]. Le groupe a été découvert par les services de sécurité italiens, OVRA (Organisation de vigilance et de répression de l'antifascisme). En 1934, il est condamné à 5 ans de réclusion sur l'île de Ponza. Libéré pendant la Seconde Guerre mondiale, il continue à mener ses activités contre le gouvernement de Mussolini, et en il commence à organiser les premiers groupes de partisans dans la ville de Casale Monferrato. À cette époque, il travaille dans la fonction civile fasciste[1].
Pendant la guerre, il rejoint le Parti communiste italien pour devenir l'inspecteur des Brigades Garibaldi, une faction du Comité de libération nationale, commandant les formations qui opéraient dans la province de Mantoue et dans la plaine du Pô. Vers janvier 1945, il devient une des figures principales du mouvement de résistance italien milanais[2]. Il utilise le nom de guerre « le commandant Valerio », un nom probablement utilisé aussi par Luigi Longo[3].
En tant que figure officielle du comité de libération nationale, Il reçoit le l'ordre d'entrer à Dongo et d'exécuter la peine capitale décrétée contre Mussolini et d'autres membres hiérarchiques du régime fasciste[4]. La mort de Mussolini reste de nos jours encore entourée de mystères. Audisio a toujours soutenu qu'il a lui-même fusillé le dictateur et sa maîtresse Clara Petacci[1].
Après la guerre, Walter Audisio continue à militer au sein du mouvement communiste. En 1948 il est élu à la chambre des députés comme représentant d'Alexandrie, sa ville natale, sur les listes du parti communiste italien, qui faisait à l'époque partie du front démocratique populaire.
Il a été actif au sein du parti jusqu'à son entrée au sénat en 1963[5]. Il quitte le sénat en 1968 pour travailler dans l'entreprise pétrolière ENI[6].
Walter Audisio meurt cinq ans plus tard, en 1973, d'un infarctus du myocarde[7]. Ses mémoires, intitulés In nome del popolo italiano (« Au nom du peuple italien »), ont été publiés en 1975, deux ans après sa mort[8].
Notes et références
- (en) « What Price Brutus? », Time Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Walter Audisio Biography »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Biography.com, (consulté le )
- (en) John Hooper, « Urbano Lazzaro, The partisan who arrested Mussolini », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Mussolini heir calls for inquest », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Battle on the Floor », Time Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- (it) « Walter Audisio » [archive du ], ANPI, (consulté le )
- (en) « Audisio, Walter », VIPatients, GIDEON Informatics, Inc, (consulté le )
- (en) Robert A. Ventresca, « Mussolini's Ghost: Italy's Duce in History and Memory », History & Memory, Indiana University Press, vol. 18, no 1, , p. 86–119 (DOI 10.1353/ham.2006.0008, lire en ligne, consulté le )
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