Wakabayashilite

La wakabayashilite, est une espèce minérale, sulfure d'arsenic et d'antimoine, de formule [(As,Sb)6S9][As4S5].

Wakabayashilite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]

Wakabayashilite, USA (Nevada)
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique As8S14Sb2 [(As,Sb)6S9][As4S5]
Identification
Masse formulaire[2] 1 291,803 ± 0,072 uma
As 46,4 %, S 34,75 %, Sb 18,85 %,
Couleur jaune citron ; jaune ; jaune d'or
Classe cristalline et groupe d'espace pyramidale ;
Pna21
Système cristallin orthorhombique
Réseau de Bravais Primitif P
Clivage {100} Parfait, {010} Parfait et {101} Parfait
Cassure foliacée
Habitus prismatique, fibreux
Échelle de Mohs 1,5 à 2
Trait jaune orange
Éclat soyeux ; résineux
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet Aucune
Transparence translucide
Propriétés chimiques
Densité 3,96
Propriétés physiques
Magnétisme Aucun
Radioactivité Aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Historique de la description et appellations

Inventeur et étymologie

Décrite par Kato & Al en 1970[3]. La wakabayashilite tire son nom du minéralogiste japonais Yaichiro Wakabayashi (1874- 1943). La découverte du minéral remonte avant 1930 dans une mine du Nevada aux États-Unis mais il a été confondu avec l'orpiment. Son inventeur est le minéralogiste japonais Kato qui, en la trouvant à de multiples endroits, notamment associée à la calcite, a fait une analyse approfondie en 1968 et a permis d'établir que la wakabayashilite était bien une nouvelle espèce minérale.

Topotype

Mine de Nishinomaki, préfecture de Gunma, région de Kanto, île de Honshū, Japon

Caractéristiques physico-chimiques

Gîtes et gisements

Gîtologie et minéraux associés

La wakabayashilite se forme au niveau de filons hydrothermaux et des gisements d'or-arsenic situés dans des zones de basses températures.

La wakabayashilite est souvent associée aux minéraux suivants[4] :

Gisements producteurs de spécimens remarquables

  • Hautes Alpes, France
  • Nevada, États-Unis
  • Préfecture d'Hechi, Chine
  • Mine de Gunma, Japon

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Introd. Japan. Min., Geol. Surv. Japan (1970), 92-93.
  4. Rupert Hochleitner, Jean Paul Poirot: 300 roches et minéraux edt delachaux et niestlé (1968)

Liens externes

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