Villers-le-Sec (Meuse)

Villers-le-Sec est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Villers-le-Sec.

Villers-le-Sec

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Bar-le-Duc
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de Meuse
Maire
Mandat
Dominique Karp
2020-2026
Code postal 55500
Code commune 55562
Démographie
Population
municipale
125 hab. (2018 )
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 37′ 00″ nord, 5° 18′ 00″ est
Altitude Min. 282 m
Max. 334 m
Superficie 6,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bar-le-Duc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ligny-en-Barrois
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Villers-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Villers-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-le-Sec
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-le-Sec

    Géographie

    Villers-le-Sec est un village de la Meuse, en région Lorraine.

    Il est situé dans le canton de Montiers-sur-Saulx, comme les villages limitrophes de Fouchères-aux-Bois (3,5 km), Dammarie-sur-Saulx (5 km), Hévilliers (3,5 km), mais à moins de deux kilomètres du canton de Ligny-en-Barrois. Celui-ci démarre entre Villers-le-Sec et Longeaux (5 km), en un point culminant les alentours et traversé par la route, qui est appelé Feil.

    Son nom est dû au fait qu'aucun cours d'eau ne le traverse, car Villers-le-Sec est situé sur un plateau entre les vallées de l'Ornain et de la Saulx. Cependant, le village n'est pas totalement dépourvu d'eau puisqu'il est situé au-dessus d'une importante nappe phréatique et que les mares sont très nombreuses. Bien que leur niveau soit bien plus bas qu'auparavant (certaines ont même disparu), les alentours du village sont plutôt marécageux.

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68 %), forêts (22 %), prairies (5,5 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Anciennes mentions : Vidiliacus (948) ; Videliacus (1071) ; Villarium-Siccum, Villaristicum (1402) ; Villiers-le-Secq (1460) ; Villers-le-Secq (1495-96) ; Villare-Siccum (1711) ; Videliacum (1756)[8].

    Histoire

    Villers-le-Sec est un village de l'ancien diocèse de Toul.

    Le nombre d'habitants est de 133 en 1999 mais le village de Villers-le-Sec comptait plus de 500 habitants au XIXe siècle. À cette époque, la localité vivait essentiellement grâce à la mine de fer.

    À cette même époque, les sapins coupés dans les bois alentour étaient rassemblés dans le village et expédiés pour les fêtes de Noël.

    Le village est d'ailleurs entouré par la forêt dont celle de Ligny-en-Barrois qui s'étend sur 20 kilomètres du nord au sud : pour accéder à n'importe quel village alentour depuis Villers-le-Sec, il faut nécessairement passer par les bois.

    Le bois reste encore dans les années 2000 une ressource importante pour tout le canton de Montiers-sur-Saulx, et ce de la matière première au produit fini (bûcherons, scieries, ébénisterie, fabrique de meubles).

    Le village fut aussi traversé par le Naix-Güe, ligne de train qui parcourait la distance séparant les villages de Naix-aux-Forges et de Güe, près d'Ancerville. Une gare existait alors à Villers-le-Sec. Désormais, il ne reste de la ligne de chemin de fer (qui passait respectivement par Longeaux, Villers-le-Sec puis Dammarie-sur-Saulx, dans le sens Naix-Güe), qu'un chemin visible à certains endroits, car il surplombe ou est surplombé légèrement par le relief environnant.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1986 1996 Hubert Varnier    
    1996 mars 2014 Jean-Pierre Lefevre    
    mars 2014 En cours Dominique Karp    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

    En 2018, la commune comptait 125 habitants[Note 3], en diminution de 5,3 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    484504488476506494500516536
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    508493483484450406421382353
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    327308286272235243220199205
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    190181156170155133148132130
    2018 - - - - - - - -
    125--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Aujourd'hui il existe diverses « entreprises » au sein du village : des agriculteurs, une entreprise de maçonnerie, de mécanique agricole, de mécanique de précision, une unité de méthanisation, une distillerie (qui produit de la goutte de mirabelle pendant la basse saison) et un atelier de création textile.

    Le comité des fêtes organisent de multiples animations, dont la "Saulx'vageonne", une courses d'obstacles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune possède une église construite en 1851, dédiée à sa sainte patronne, sainte Libaire. À l'intérieur de celle-ci, on peut trouver 3 statues en pierre polychrome (XVIIIe), ainsi qu'un bas-relief retraçant le martyre de la sainte lorraine (XVIIIe)[13].

    Jusqu'au XIXe siècle, le prénom de la sainte était fréquemment donné aux filles du village.

    Le village se distingue de ses voisins par ses façades en pierres apparentes, inhabituelles pour la région.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à une couronne de palme d'or entourant un bonnet phrygien d'argent, au chef d'or chargé de deux croix potencées d'azur.
    Détails
    Blason composé par R.A Louis avec la Commission Héraldique de l'UCGL et mis à disposition de la commune en 2011.[réf. nécessaire]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-le-Duc », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de la Meuse : comprenant le nom des lieux anciens et modernes / réd. sous les auspices de la Société philomatique de Verdun, par M. Félix Liénard,... ; publ. par ordre du ministre de l'Instruction publique ; et sous la dir. du Comité des travaux historiques, (lire en ligne).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Il était une fois… | Villers le sec-meuse », sur villerslesec55.fr (consulté le ).
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