Ville-Langy
Ville-Langy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ville-Langy | |||||
L'église de Ville-Langy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais | ||||
Maire Mandat |
Jean Thery 2020-2026 |
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Code postal | 58270 (anciennement 58480) | ||||
Code commune | 58311 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
248 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 56′ 40″ nord, 3° 30′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 203 m Max. 286 m |
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Superficie | 26,86 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guérigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Communes limitrophes
Saint-Benin-d'Azy | Anlezy | Fertrève | ||
Beaumont-Sardolles | N | Diennes-Aubigny | ||
O Ville-Langy E | ||||
S | ||||
Thianges |
Urbanisme
Typologie
Ville-Langy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,9 %), terres arables (36,1 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Ville-Langy fut longtemps nommée Ville-lès-Anlezy. Son nom vient sans aucun doute du latin "villa" (ferme ou grand domaine agricole) et probablement d'un anthroponyme gaulois (Anlezi-acos ou Langi-acos qui signifient "appartenant à Anlezi/à Langi"-"acos" étant un suffixe gaulois précisant l'appartenance). Il y a deux paroisses à l'origine: la paroisse de Langy et celle de Saint-Péréville-lès-Anlezy . En 1139 sous le règne de Louis XII le Jeune, l'église de Ville est donnée aux Chanoines de la Cathédrale de Nevers. En 1144-1145, une bulle du Pape Lucius II donne pouvoir au Chapitre de la Cathédrale de nommer, entre autres le curé de Ville. Le , l'Evêque de Nevers, Gilles Ier de Château-Renaud divise le diocèse en deux circonscriptions (archidiaconés). Les curies de Ville (cura de VILLA supra ANLEZIACUM) et Langy (cura de LANGIACO), le Prieuré de Langy (Prioratus de LANGIACO) et la Léproserie de Ville (Leprosaria de VILLA supra ANLEZIACUM) font partie d'un des 4 archiprêtrés de DECIZE : celui de Thianges. C'est ainsi que cette toute petite paroisse se voit attribuer juridiction sur 43 cures ou prieurés dont une grande partie couvre les AMOGNES. Au cours des siècles et jusqu'à la Révolution, de nombreux curés de Ville officieront donc aussi à Thianges. Une église est érigée à la fin du XIIe siècle à Langy. Un registre ecclésiastique du XVe siècle mentionne aussi l'existence d'une léproserie dépendant de l'Evéché, sur la paroisse. Le fief de Chassy jouxtant Ville-Langy à l'ouest de la paroisse, appartenait aux familles de Caroble et Andras . A la Révolution, la commune perd son « Saint » comme toutes les communes dont le nom était construit sur un patronyme de saint, et devient Ville-lès-Anlezy. Le hameau de Langy est rattachée à Ville-lès-Anlezy par ordonnance royale du . Enfin par décret du , la commune prend le nom de Ville-Langy. En 1886 elle comptait 741 habitants. -Source: La Voix des Amognes-
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2018, la commune comptait 248 habitants[Note 3], en diminution de 15,07 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
L'Eglise Saint-Pierre (XIIe-XVIe-XIXe siècle):
Reconstruite en 1870 et aujourd'hui entièrement rénovée. On peut y admirer les chapiteaux du XIIe siècle sculptés de feuilles d'acanthe (motif ornemental inspiré des feuilles profondément découpées d'espèces méditerranéennes) terminées par des têtes, vestiges de l'ancienne église. De style roman à l'origine, et de plan carré, elle fut transformée par l'adjonction de chapelles ornées de fenêtres gothiques. La chapelle sud est voûtée sur croisée d'ogives prismatiques à retombées sculptées, abîmées aujourd'hui. La chapelle nord est voûtée en berceau. L'abside en cul de four ovoïde est percée de fenêtres carrées modernes. Le portail est en saillie. La nef et le clocher ont été restaurés au XIXe siècle.
Le manoir de Chouy (XVe-XVIe siècle) et la Vallée de l'Andarge:
En 1318, Chouis est un petit fief appartenant à Alodis de Chouis. Il passe ensuite à la famille Gentils, puis de Gentils, seigneurs d'Auzon (Lucenay-lès-Aix). Il reste longtemps leur propriété avant de passer aux Chouis, aux Ecots, aux la Cave. On y retrouve en 1467 Jean, un des 100 gentilshommes de la Maison du Roy, puis en 1687 Antoine. Il passe ensuite à la famille de Changy (dame Marguerite Ollivier, veuve de Changy en 1678 puis Hugues Nicolas) avant d'échoir aux Pinet des Ecots. En 1884, J. Cognard, menuisier à la Chapelle, va fabriquer pour 1000 Francs, les bancs de la nouvelle église voisine de Thianges inaugurée en 1875. Ce petit manoir fortifié possède un corps de logis abrité derrière une tour ronde à 3 étages, à vocation défensive. Deux petits bâtiments ont été rajoutés de chaque côté du corps principal, dont un qui s'avance en équerre.
Le hameau de Chassy, ses sources et ses lavoirs. -Source: La Voix des Amognes-
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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