Beaumont-Sardolles

Beaumont-Sardolles est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Cet article concerne l'une des deux communes homonymes dans la Nièvre. Pour l'autre commune homonyme nivernaise, voir Beaumont-la-Ferrière. Pour les autres articles homonymes, voir Beaumont.

Beaumont-Sardolles
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Amognes Cœur du Nivernais
Maire
Mandat
Éric Compot
2020-2026
Code postal 58270
Code commune 58028
Démographie
Gentilé Beaumont-Sardollois,
Beaumont-Sardolloises
Population
municipale
116 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 55′ 37″ nord, 3° 24′ 01″ est
Altitude Min. 204 m
Max. 328 m
Superficie 29,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guérigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Beaumont-Sardolles
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Beaumont-Sardolles
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumont-Sardolles
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumont-Sardolles

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Beaumont-Sardolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,2 %), prairies (31,1 %), terres arables (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Cette commune doit son nom à l'unification en 1861 des communes de Beaumont et de Sardolle.

    Site gallo-romain, perché sur une colline au-dessus de la rivière "la Sardolle", Bellus Mons apparaît pour la première fois dans les textes en 1287.

    Un ensemble de hameaux ou de fermes isolées composent cette commune sans village. La toponymie de certains d'entre eux évoque une origine probablement très ancienne. Ainsi, le Grand Lugues rappelle-t-il la présence du dieu celte Lug que l'on rencontre dans d'autres lieux (Lyon, Lug-dunum, Laon, etc.).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Laurence Evers    
    mars 2008 en cours Éric Compot DVD Agriculteur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].

    En 2018, la commune comptait 116 habitants[Note 3], en diminution de 7,2 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    40878346261305340416407408
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    356482482558528482477461442
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    436375323323288267249245251
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    285240194161118107121119121
    2018 - - - - - - - -
    116--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. |recens-prem=2.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Religieux
    L'église,
    • L'enclos du Rosaire, créé en 1939 par l'abbé Bonnard, dernier prêtre résidant sur la commune.
    Civils et naturels
    la mairie (bâtiment du XVIIIe siècle, ancien presbytère) et
    • Les paysages de la commune sont immortalisés dans le tableau du peintre Rosa Bonheur, « Labourage nivernais » (musée d'Orsay, Paris), réalisé en 1848 réalisé non loin du château de la Cave où la jeune femme séjournait.
    • Château de la Cave.

    Personnalités liées à la commune

    La peintre Rosa Bonheur (1822-1899) arriva pour la première fois dans la Nièvre à l'automne 1848. Elle n'avait alors que 26 ans, mais était déjà une peintre animalière confirmée.
    Elle se lie avec une des filles du châtelain du château de la Cave de l'époque : Camille-François Mathieu et y passa plusieurs longs séjours jusqu'en 1852. « Mam'zelle Rosa » comme l'appelaient les gens du pays, les séduisit vite par sa grâce, sa vivacité, sa simplicité et l'intérêt qu'elle portait au monde paysan.[réf. nécessaire]
    C'est son tableau « Labourage nivernais » datant de 1849 (exposé au Musée d'Orsay à Paris) qui lança sa carrière et rendit bientôt célèbre mondialement cette peintre des animaux et des hommes au travail.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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