Vert-Toulon

Vert-Toulon est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Vert et Toulon.

Ne doit pas être confondu avec Toulon, commune du Var

Vert-Toulon
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Épernay
Intercommunalité Communauté d'agglomération Épernay, Coteaux et Plaine de Champagne
Maire
Mandat
Didier Mailliard
2020-2026
Code postal 51130
Code commune 51611
Démographie
Gentilé Vérats, Vérates
Population
municipale
286 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 42″ nord, 3° 54′ 45″ est
Superficie 22,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vertus-Plaine Champenoise
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Vert-Toulon
Géolocalisation sur la carte : Marne
Vert-Toulon
Géolocalisation sur la carte : France
Vert-Toulon
Géolocalisation sur la carte : France
Vert-Toulon

    Géographie

    Cette commune est située à 10 kilomètres au sud de la Côte des Blancs sur la route touristique du Champagne. Elle marque l'extrémité est des Marais de Saint-Gond où s'est déroulée une bataille lors de la Première Guerre mondiale. Le ruisseau Moulin se jette dans le Petit Morin, village dominé par la butte témoin Montagne de Toulon.

    Communes limitrophes

    Vert-Toulon est un village principalement agricole mais accueille environ 100 hectares de vignoble.

    La commune possède un moulin à eau sur le Petit Morin qui arrose une grande prairie et qui se jette dans les marais de Saint-Gond[1].

    Topographie

    Une première mention est faite en 848 Villa quae dicitur Verna in oago Vertudense, puis en 1124-30 : Altare de Tolone[2] ; puis nommée simplement Toulon, porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Bel-Air puis fut appelée Toulon-la-Montagne en 1888[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Vert-Toulon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), forêts (16,5 %), zones humides intérieures (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), cultures permanentes (3,7 %), zones urbanisées (2,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Couteau exposé au Musée Saint-Remi.

    Traversée par la voie romaine Meaux-Bibe, des traces d'habitats protohistoriques sont à les Godinats, une nécropole de la Tène avec enclos quadrangulaire et deux autres du bas-empire ; une nécropole au lieu-dit les Grosses-Pierres. Une importante nécropole jogassienne au lieu-dit Les Moulins de 150 tombes [11]. Une autre vaste nécropole de La Tène à la Ferme de Charmont. Sur le site de Vert-le-Gravelle u lieu dit la Crayère était un lieu d’extraction de silex par cinq puits[12].

    Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Châlons-en-Champagne pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[13].

    Politique et administration

    La commune est née en 1973 du regroupement de celles de Vert-la-Gravelle et de Toulon-la-Montagne.

    Mairie de Vert-Toulon.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1834  ? M. Bornot père   Conseiller d'arrondissement[14]
    Maire de Vert-la-Gravelle
    avant 1876 après 1877 M. Bonnet [15]
    M. Ploix
      pour Toulon
    pour Vert-la-Gravelle
    mars 2001 mars 2008 Alain Poiret    
    mars 2008[16] En cours
    (au 4 juillet 2014)
    Didier Mailliard   Réélu pour le mandat 2014-2020[17]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

    En 2018, la commune comptait 286 habitants[Note 2], en diminution de 2,39 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    330361349362409438459450477
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    423422486459449418428401374
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    370344321276265264258255224
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    226240327344344307303303302
    2013 2018 - - - - - - -
    293286-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Fibules cuivre et ambre, IVe siècle Musée d'Epernay.
    • Nécropole d'hypogées (sépultures collectives excavées) et minière de silex du Néolithique récent (3500-3000 av. J.-C.)
    • L'Église Saint-Pierre (Vert-la-Gravelle) classée Monument Historique / Église accueillante : peintures murales des XVe et XVIe siècles. La clé-de-voûte porte le blason du dauphin, fils aîné de François Ier.
    • Cimetière du IVe siècle (Vert-la-Gravelle)
    • Église Saint-Vincent (Toulon-la-Montagne)
    • Ancien château de la Gravelle du XIIIe siècle (appartenant aujourd'hui au domaine privé)
    • Lieu-dit la Cabane Dagobert du XIXe siècle
    • Chambres d'hôtes
    • Aires de service pour camping-cars
    • Producteurs de Champagne

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Commune de Vert-Toulon / Communauté de Communes de la Région de Vertus
    2. cartulaire d'Oyes, f° 19, r°
    3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Toulon-la-Montagne », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Jean-Jacques Charpy, 1986.
    12. L'Union du 8 août 2020 p20.
    13. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
    14. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale », sur Gallica, (consulté le ).
    15. Almanach économique, historique & administratif la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, p165.
    16. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
    17. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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