Varenne-l'Arconce
Varenne-l'Arconce est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Varenne.
Varenne-l'Arconce | |||||
L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Patricia Mommessin 2021-En cours |
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Code postal | 71110 | ||||
Code commune | 71554 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
115 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 21″ nord, 4° 09′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 372 m |
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Superficie | 8,3 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paray-le-Monial (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://varenne-l-arconce.wixsite.com/mairie | ||||
Géographie
Varenne-l'Arconce fait partie du Brionnais.
Communes limitrophes
Poisson | ||||
Saint-Didier-en-Brionnais | N | Oyé | ||
O Varenne-l'Arconce E | ||||
S | ||||
Briant |
Urbanisme
Typologie
Varenne-l'Arconce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paray-le-Monial, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (92,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), forêts (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en diminution de 8 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
L'Église
Le vocable de Saint-Pierre-aux-Liens, auquel est dédié l'église, indique une origine très ancienne, peut-être gallo-romaine. Rattachée au prieuré de Marcigny par Odilon, abbé de Cluny, en 1094, elle semble avoir été construite au début du XIIe siècle par son successeur, Hugues de Semur. Église en grès, elle contraste avec les autres édifices du Brionnais en calcaire jaune.
En cas de danger, la population se réfugiait dans l'édifice. On remarque au-dessus de la porte latérale sud un élégant tympan représentant « l'Agneau de Dieu ».
Dans l'église on peut voir un admirable christ en bois polychrome du XIIe siècle. On le reconnaît à ses trois mèches de cheveux (symbole de la Trinité) et à son grand linge blanc.
Remarquable parce que typiquement romane, l'église de Varenne-l'Arconce offre toutefois une autre particularité. Elle possède une très belle série de statues de bois polychrome, datant du XVIe siècle :
- Saint Antoine ;
- Saint Denis, évêque et martyr, qui fut décapité et qui, dit la légende, ramassa sa tête et la porta jusqu'au lieu de son inhumation (abbaye de Saint-Denis, à Paris) ;
- Saint Cosme, qui porte la fiole, patron des chirurgiens ;
- Saint Sébastien, patron des archers, officier romain converti au christianisme, qui mourut criblé de flèches ;
- Saint Roch qui, malade de la peste, fut chassé par tous et nourri par un chien dont le maître finit par le soigner et le guérir lui-même.
- Vue générale du chevet.
- Porte latérale sud.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paray-le-Monial », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Décédé en cours de mandat
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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