Valeyres-sous-Montagny

Valeyres-sous-Montagny est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Jura-Nord vaudois.

Pour les articles homonymes, voir Valeyres.

Valeyres-sous-Montagny

Panorama de Valeyres-sous-Montagny

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Jura-Nord vaudois
Communes limitrophes Orges, Giez, Grandson, Montagny-près-Yverdon, Essert-sous-Champvent, Vuitebœuf
Syndic Sonja Roulet
NPA 1441
No OFS 5933
Démographie
Population
permanente
709 hab. (31 décembre 2019)
Densité 311 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 47′ 55″ nord, 6° 36′ 32″ est
Altitude 472 m
Min. 472 m
Max. 510 m
Superficie 2,28 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Valeyres-sous-Montagny
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Valeyres-sous-Montagny
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Valeyres-sous-Montagny
Liens
Site web www.valeyres-sous-montagny.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Géographie

    Localisation

    Orges Giez
    Champvent N Grandson
    O    Valeyres-sous-Montagny    E
    S
    Montagny-près-Yverdon

    Toponymie

    Les trois villages de Valeyres-sous-Montagny, Valeyres-sous-Ursins et Valeyres-sous-Rances sont tous trois situés dans la même région. Anciennement appelés simplement Valeyres, ils sont parfois difficiles à différencier dans les archives anciennes. Ce toponyme reflète le gentilice romain Valerius, et renvoie assurément aux « domaines appartenant à Valerius ». Ce nom de personne étant resté en usage au Moyen Âge, on pourrait douter de l’âge de la localité, mais les vestiges archéologiques trouvés à Valeyres-sous-Montagny renvoient bien à l’époque romaine. La forme complète, Valeyres-sous-Montagny est récente, pour distinguer cette localité de ses homonymes[3].

    Histoire

    L'origine du nom de Valeyres semble venir de « Valéria » qui signifie villa ou ferme romaine, ce qui prouverait l'existence sur les lieux actuels d’une ferme construite par un ancien légionnaire que se consacra dès lors à la culture du sol et à l’enseignement des indigènes.

    Au Moyen Âge, Valeyres-sous-Montagny fit partie de la seigneurie de Montagny-le-Corbe avec : le bourg de Montagny-Ville (villa), les villages de Chamblon, Villars-sous-Champvent, Essert-sous-Champvent, Gie (Giez), Champagne, Romairon, Novalles.

    Les premiers seigneurs connus de cette terre sont les puissants sires de Montfaucon (Bourgogne). La terre de Valeyres-sous-Montagny appartint avant 1150 à la seigneurie de Grandson. Elle passera ensuite, en 1199, aux Châlons, famille française.

    En 1475 ou 1476, le château de Montagny-le-Corbe fut détruit par les Bernois à l'occasion des guerres contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Les ruines de la dernière tour du château dominent encore les lieux.

    Après la bataille de Grandson, la terre de Montagny fut cédée par les Suisses aux cantons de Berne et Fribourg. Les deux états en firent un bailliage commun qu’ils administrèrent jusqu’à la Révolution vaudoise de 1798.

    Armoiries

    D'azur à la bande ondée d'argent, accompagnée en chef d'une main apaumée d'or et en pointe d'un trèfle du même. Ces armoiries ont été adoptées en 1920 par la commune et sont riches de signification : les émaux (couleurs) proviennent des armes de la famille de Grandson qui possédait jadis le pouvoir seigneurial sur la région. La bande ondée représente le cours d’eau de la Brinaz, et le trèfle, la fertilité su sol. Enfin la main dorée doit symboliser le triple idéal de loyauté, charité et travail[4].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 910-911
    4. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 252


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