Valérie Lecasble

Valérie Lecasble, née le 26 février 1958 à Neuilly-sur-Seine[1], est une journaliste française de presse écrite, de radio et de télévision : elle a notamment dirigé le Nouvel Economiste, France-Soir et I-Télé.

Valérie Lecasble

Valérie Lecasble en 2008.

Naissance 26 février 1958
Neuilly-sur-Seine
Nationalité Française
Années d'activité 1981 à 2021
Médias
Pays France
Média Télévision et presse écrite
Fonction principale Directrice de la rédaction à Le Nouvel Économiste et à France-Soir ; directrice générale sur I-Télé et animatrice sur BFM Business ainsi que sur Radio Classique
Presse écrite Le Nouvel Économiste et France-Soir
Radio BFM Business, Radio Classique
Télévision I-Télé

Elle a ensuite mené une carrière dans la communication, d'abord comme vice-présidente de l'agence TBWA Corporate (de 2008 à 2016), puis directrice de la Délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICoD) et porte-parole du ministère des Armées (de juin 2016 à octobre 2018).

En 2020, à l occasion des municipales, Valérie Lecasble se lance en politique avec le mouvement lancé par Gaspard Gantzer. Elle est éliminée dès le premier tour en obtenant 69 voix (0,49 %) dans le 7e arrondissement de Paris.

Depuis avril 2019, Valérie Lecasble est Directrice Générale de l'agence Hill+Knowlton Strategies Paris, un réseau international de relations publiques présent dans 45 pays.

Biographie

Carrière dans la presse et la radio

Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris en 1979, Valérie Lecasble commence sa carrière au quotidien économique Les Échos de 1981 à 1988 puis travaille pour le quotidien suisse L'Agefi comme chef du service "entreprise"[2]. Elle rejoint l'hebdomadaire L'Événement du jeudi en 1990, alors dirigé par Jean-François Kahn comme grand reporter économie[2], avant de devenir chef du service économie puis rédactrice en chef adjointe[2].

De 1996 à 2000, Valérie Lecasble est rédactrice en chef puis directrice de la rédaction du magazine Le Nouvel Économiste. Elle rejoint Radio Classique en 2001[3] puis en 2003, la station de radio spécialisée dans l'économie BFM, où elle anime la tranche d'information de la mi-journée[4].

En 2004[4] et 2005, elle dirige la rédaction de France-Soir mais ne parvient pas à redresser le quotidien[5]. En dépit d'une nouvelle formule éditoriale proche de celle des tabloïds britanniques, les ventes reculent d'environ 10 %[6] en raison du choix de l’actionnaire principal Raymond Lakah de réduire les livraisons des kiosques en province[7].

I-Télé

En septembre 2005, après avoir quitté la rédaction de France-Soir à sa demande[6], Valérie Lecasble est nommée directrice générale de la chaîne d'information en continu du groupe Canal+, I-Télé[8], bien qu'elle ait publié en 2001 Le Roman de Canal+, un livre critique contre la politique stratégique du groupe Canal+ et en particulier son président de l'époque, Pierre Lescure, fondateur d'I-Télé. À la fin du mois de mai 2008, elle est remerciée par Bertrand Méheut, PDG de Canal+, en même temps que le directeur de la rédaction Bernard Zekri, en raison notamment des mauvaises audiences de la chaîne face à sa concurrente BFM TV. Valérie Lecasble est remplacée par Pierre Fraidenraich[9],[10].

Chroniqueuse

Par la suite, Valérie Lecasble a continué à être présente en télévision et en radio en tant que chroniqueuse :

Carrière dans la communication

En novembre 2008, Valérie Lecasble est nommée vice-présidente de l'agence de communication TBWA Corporate, filiale de TBWA France, chargée des « stratégies d'influence »[12]. Elle y reste jusqu'en juin 2016.

En avril 2012, avec trois autres candidats dont le président sortant Gilles Leclerc, Valérie Lecasble est présélectionnée pour diriger Public Sénat, la chaîne parlementaire du Sénat[13]. Elle n'est finalement pas retenue après les auditions[14].

À compter du 1er juin 2016, Valérie Lecasble est nommée directrice de la délégation à l'information et à la communication de la Défense (DICOD)[15]. Cet organisme gère la communication du ministère de la Défense. Elle est aussi promue au rang de porte-parole du ministère. En octobre 2018, elle quitte le ministère de la Défense[16].

Depuis avril 2019, Valérie Lecasble est Directrice Générale de l'agence Hill+Knowlton Strategies Paris[17].

Engagement politique

Après avoir travaillé pour la campagne du président du Sénat Jean-Pierre Bel[18], Valérie Lecasble rejoint l'équipe des conseillers de François Hollande (un « ami de longue date ») dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2012[19] .

En février 2019, elle s'engage pour les municipales de Paris de 2020 auprès de Gaspard Gantzer, ancien militant au parti socialiste et ex-conseiller du président François Hollande. Elle est notamment la cheffe de file du mouvement Parisiennes, Parisiens de Gaspard Gantzer dans le 7ème arrondissement de Paris[20]. Au premier tour, le 15 mars 2020, la liste qu'elle conduit termine le premier tour devant la liste emmenée par Marcel Campion, Libérons Paris.

Décorations

Publications

Valérie Lecasble a signé plusieurs ouvrages d’investigation sur Bernard Tapie, l'affaire Elf et la gestion de Canal+. Deux de ces ouvrages ont été rédigés en collaboration avec son ex-[réf. souhaitée]époux le journaliste Airy Routier[4],[6].

  • Valérie Lecasble et Airy Routier, Le flambeur : la vraie vie de Bernard Tapie, Paris, Éditions Grasset,
  • Valérie Lecasble et Airy Routier, Forages en eau profonde : Les secrets de l'affaire Elf, Paris, Éditions Grasset, , 407 p. (ISBN 2-246-51241-7)
  • Valérie Lecasble, Le Roman de Canal+, Paris, Éditions Grasset, , 341 p. (ISBN 2-7028-6757-X), p. 300


Certains de ces ouvrages trouvent écho dans la presse en raison des sujets abordés comme les affaires politico-médiatiques ou traitant de personnalités connues. Centré sur l'affaire Elf, « Forages en eau profonde » traite de multiples aspects liés à l'enquête d'Eva Joly, alors juge d'instruction de l'affaire, de ses méthodes ainsi que des soupçons de manipulations financières et politiques sous Mitterrand puis Balladur[22]. Ce livre révèle une partie des complexes rouages de l'affaire; il permet à ses auteurs Valérie Lecasble et Airy Routier, d'être récompensés par le prix Derogy-L'express[23].

Notes et références

  1. CV de Valérie Lecasble [PDF], sur defense.gouv.fr
  2. Julien Alliot, « Parcours : Valérie Lecasble, de la presse et la radio à i>télé », Satellimag, no 25, , p. 11—12 (lire en ligne)
  3. « Gérard Bonos, directeur de la rédaction de Radio Classique », sur Stratégies,
  4. « Valérie Lecasble à la tête de la rédaction de France-Soir », sur Le Nouvel Observateur,
  5. « Vers un dépôt de bilan ? », sur L'Humanité,
  6. « Valérie Lecasble quitte "France Soir" pour i-Télé », sur Le Monde,
  7. « Ramy Lakah quitte la présidence de France Soir », sur La Croix,
  8. « La journaliste Valérie Lecasble quitte France Soir... », sur Télé Satellite,
  9. Guy Dutheil, « Valérie Lecasble est poussée au départ de la direction générale d'i-Télé », Le Monde,
  10. « i>TELE : Valérie Lecasble remerciée » par Julien Bellver, sur Ozap.com,
  11. |https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-de-france-info/tapie-relaxe-homeopathie-municipales-2020-les-informes-du-9-juillet_3508923.html] Tapie relaxé, homéopathie, municipales 2020... Les informés du 9 juillet], France Info,
  12. P. L., « Valérie Lecasble rejoint TBWA Corporate », sur Le Figaro, .
  13. « Quatre candidats à la présidence de Public Sénat », sur L'Express, .
  14. « Qui présidera Public Sénat ? », sur nouvelobs.com, .
  15. Fin du quinquennat : François Hollande recase ses proches et ses conseillers, lepoint.fr, 18 mai 2016
  16. « Valérie Lecasble quitte le ministère de la Défense », La lettre de l'audiovisuel, (lire en ligne, consulté le )
  17. « Valérie Lecasble nommée directrice générale de Hill+Knowlton Strategies », CB News, (lire en ligne, consulté le )
  18. Emmanuel Schwartzenberg, « Public Sénat: Valérie Lecasble candidate », sur Le Figaro,
  19. Delphine Masson, « Valérie Lecasble aux côtés de François Hollande », sur Stratégies,
  20. « Gaspard Gantzer officialise sa candidature pour la mairie de Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  21. « Décret du 31 décembre 2015 », (consulté le )
  22. Sabine Delanglade, « Livre : Elf : Enquête sur un marigot », sur L'Express,
  23. Thierry Gandillot, « Eau profonde », sur L'Express,
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