Vacances à Venise

Vacances à Venise (Summertime) est un film américano-britannique réalisé par David Lean et sorti en 1955. Il s'agit d'une adaptation de la pièce de théâtre The Time of the Cuckoo d'Arthur Laurents.

Vacances à Venise
Titre original Summertime
Réalisation David Lean
Scénario H. E. Bates
David Lean
Musique Alessandro Cicognini
Acteurs principaux
Sociétés de production London Film Productions
Lopert Films
Pays d’origine Royaume-Uni
États-Unis
Genre comédie dramatique
Durée 99 minutes
Sortie 1955


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Jane, alerte quadragénaire américaine, mais toujours célibataire, arrive à Venise pour y passer ses vacances. L'atmosphère romantique de la ville lui fait davantage ressentir le poids de sa solitude jusqu’à ce que l’amour mette sur son chemin un séduisant antiquaire vénitien. Mais le bel Italien est marié.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Producteur associé : Norman Spencer

Distribution

Production

Roberto Rossellini avait voulu adapter la pièce The Time of the Cuckoo d'Arthur Laurents, pour en faire un film avec Ingrid Bergman dans le rôle principal[2][réf. à confirmer].

Le tournage débute en . Il a lieu à Venise (Campo San Barnaba, place Saint-Marc, Isola di Burano, Rio dei Bareteri, gare de Venise-Santa-Lucia...) ainsi que dans les studios de Shepperton en Angleterre[3]. Pour filmer la scène où Jane, l’héroïne, tombe accidentellement dans un canal, David Lean ne voulait pas de trucage. Finalement, après discussions, l’eau fut filtrée et assainie et Katharine Hepburn tourna sans doublure et contracta ainsi une conjonctivite chronique pour le restant de ses jours[4],[2][réf. à confirmer].

Commentaire

Katharine Hepburn a apprécié sa collaboration avec le réalisateur : « Travailler pour David Lean était formidable. Il était assez primaire — simple — vrai. Il racontait une histoire. Une tranche de vie compréhensible. Avec tous les détails. Il photographiait ce qu’il voyait avec son âme. Un don extraordinaire qu’il avait. J’avais l’impression qu’il intégrait littéralement Venise. Qu’il se l’appropriait. Il avait un grand talent de photographe. Une pensée descriptive. L’histoire était contenue dans les plans. David Lean était capable d’une sorte de super-concentration. J’ai été profondément marquée et impressionnée, et il est l’un des réalisateurs les plus intéressants avec qui j’ai eu l’occasion de travailler. […] Il tenait à obtenir de chaque acteur le jeu qu’il attendait exactement, et qui correspondait à son espèce de vision intérieure. D’où l’aspect monolithique de ses films. Il peint un tableau, le sien[5]. »

Notes et références

  1. (en) Release info sur l’Internet Movie Database
  2. (en) Trivia sur l’Internet Movie Database
  3. (en) Locations sur l’Internet Movie Database
  4. Appelez-moi Kate – Confidences de Katharine Hepburn – A. Scott Berg – Robert Laffont – 2003 (ISBN 2-221-10147-2)
  5. Extrait de ses mémoires, Moi – Histoires de ma vie (Me – Stories of my life), Presses de la Renaissance, Paris, 1991 (ISBN 2856166083)

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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