Vaïssac
Vaïssac est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Vaïssac | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron | ||||
Maire Mandat |
Francis Delmas 2020-2026 |
||||
Code postal | 82800 | ||||
Code commune | 82184 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vaïssagols | ||||
Population municipale |
884 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 02′ 02″ nord, 1° 34′ 12″ est | ||||
Altitude | 75 m Min. 99 m Max. 225 m |
||||
Superficie | 37,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aveyron-Lère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Ses habitants sont appelés les Vaïssagols et les Vaïssagoles.
Géographie
Localisation
C'est une commune située dans les coteaux du Quercy, en pays Midi-Quercy.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
Elle compte plusieurs hameaux : la Boissière, Revel, le Breil Haut et les Teularios.
Hydrographie
Le village est traversé par le ruisseau Longues Aygues.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montricoux », sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999[8]et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 740,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 17 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Vaïssac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,7 %), zones agricoles hétérogènes (31,9 %), forêts (27 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), eaux continentales[Note 6] (0,7 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Site paléolithique de Mirande
Le site de plein air de Mirande s'étend sur une ancienne terrasse de l'Aveyron en limite des communes de Nègrepelisse et de Vaïssac. Bien qu'anciennement connu sous le nom de « station préhistorique de Montricoux », le gisement de Mirande est découvert au XXe siècle sur une parcelle qui dépend en fait de Nègrepelisse[20]. Repéré dès 1928 par prospection au sol, le gisement de Montricoux / Mirande fait l'objet de sondages dans les années 1930 et d'une fouille extensive au début des années 1970. L'abondant matériel lithique recueilli semble alors attribuable au Magdalénien final[21].
En 2014, une fouille de sauvetage réalisée sur la commune de Vaïssac livre de nouveaux vestiges du même site. La datation par le carbone 14 est impossible mais l'assemblage mis au jour se rapporte vraisemblablement au Badegoulien, une culture du Paléolithique supérieur déjà connue ailleurs dans la vallée de l'Aveyron par des découvertes de surface[20].
Les matériaux utilisés sur le site comprennent du quartz et du silex d'origine locale (fracturation de galets provenant de la paléo-terrasse), du silex venant du Verdier (à une vingtaine de kilomètres) ainsi que du silex de la bordure du Massif central (entre 60 et 100 km), du Bergeracois (près de 120 km au nord) et peut-être d'autres provenances plus éloignées. La technologie lithique employée donne des indices de filiation entre Badegoulien et Magdalénien inférieur[20].
Politique et administration
La commune de Vaïssac fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2018, la commune comptait 884 habitants[Note 7], en augmentation de 7,02 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Le lac du Gouyré se trouve en partie sur la commune. C'est une réserve ornithologique. Sentier de randonnée.
- Mausolée de Cabertat.
- Église Saint-Jean-Baptiste de Revel. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[26].
- Église Saint-Martin de Vaïssac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[27].
- marché aux cèpes...
- Visite du Petit-Paris, la capitale en miniature à 3 km de Vaissac[28].
Personnalités liées à la commune
- Gérard Brion, artiste, créateur du célèbre Petit-Paris.
- René Lala-Gaillard, peintre né en 1893 à Vaïssac.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montricoux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Vaïssac et Montricoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Montricoux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Vaïssac et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Mathieu Langlais, Sylvain Ducasse, Luca Sitzia, Guilhem Constans et al., « Le site de plein air de Mirande 2 (Vaïssac, Tarn-et-Garonne) : un nouveau jalon badegoulien en Bas-Quercy », Paléo, no 27, , p. 207–233 (ISSN 1145-3370, DOI 10.4000/paleo.3132).
- Jean Clottes (dir.), « Circonscription de Midi-Pyrénées », Gallia Préhistoire, vol. 16, no 2, , p. 481–523 (lire en ligne) p. 519. Tarn-et-Garonne : Négrepelisse..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Église paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Le Petit-Paris
- Portail de Tarn-et-Garonne
- Portail des communes de France