Vénérieu

Vénérieu est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Vénérieu

Le centre du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Christian Franzoi
2020-2026
Code postal 38460
Code commune 38532
Démographie
Population
municipale
892 hab. (2018 )
Densité 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 36″ nord, 5° 16′ 42″ est
Altitude 250 m
Min. 217 m
Max. 420 m
Superficie km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Vénérieu
Géolocalisation sur la carte : Isère
Vénérieu
Géolocalisation sur la carte : France
Vénérieu
Géolocalisation sur la carte : France
Vénérieu
Liens
Site web www.venerieu.fr

    Historiquement rattachée à la province du Dauphiné, la cité fait partie de l'aire urbaine de Lyon. La commune est également adhérente à la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné dont le siège est fixé à Saint-Chef.

    Les habitants sont dénommés les Vénérians[1].

    Géographie

    Situation et description

    Située au nord du département de l'Isère et à l'est de l'agglomération lyonnaise, la commune se positionne dans la partie méridionale du plateau de l'Isle-Crémieu, une région naturelle de France.

    Communes limitrophes

    Climat

    La région de Vénérieu présente un climat de type semi-continental[2] qui se caractérise par des précipitations généralement plus importantes au printemps et en été qu'en hiver.

    Les étés sont cependant chauds et connaissent de nombreuses périodes orageuses intenses. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes, d'autant plus que le secteur resté très longtemps marécageux est souvent marqué par de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistants durant les périodes froides.

    Voies de communication

    L'ancienne gare de Vénérieu.

    Urbanisme

    Typologie

    Vénérieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,5 %), terres arables (19 %), forêts (10,2 %), zones urbanisées (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Vénérieu est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[10].

    Terminologie des zones sismiques[11]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Histoire

    Préhistoire

    L'histoire de Vénérieu commence dès le néolithique comme l'attestent de nombreuses traces dans les environs (St Marcel, Panossas : pierres à cupules)[12]. Un abri sous roche a fait l'objet de fouilles et pourrait en faire partie. La Pierre Femme pourrait y être liée.

    Antiquité et Moyen Âge

    Vénérieu surplombe ensuite une ou plusieurs voies romaines secondaire qui circulent sur le bord des marais et desservent les "Villae" (Beauvillard) et autres "mensionem" entre Ambérieu et Bourgoin (Panossas, Villemoirieu, Saint Romain, Optevoz...)

    Plus tard, ce sont les maisons fortes qui défendent le plateau de l'Isle Cremieu (Rochevieille, Beauvillard) lors des guerres Delphino-Savoyardes ( Histoire de l'Isère).

    Époque contemporaine

    La gare de Vénérieu était une des 5 gares du tronçon[13] Saint Hilaire/Jallieu relié à la ligne du chemin de fer de l'Est de Lyon qui desservait les usines, carrières et cimenteries de la région jusqu'au bord du Rhône, au pied du Bugey après avoir cessé le trafic passager. Tronçon St Hilaire-Venerieu : déclarée d'utilité publique en 1896, fermeture aux trafic voyageurs en 1931. Fermeture aux marchandises de Vénérieu Jallieu en 1943. Fermeture du reste du tronçon en 1961, déclassement 3/7/61. Le tronçon desservait entre autres les gravières puis l'usine de chaux de St Hilaire (carrière Giraud).

    Sur Vénérieu, cette voie était doublée par une voie métrique de quelques kilomètres partant de La Chanas ou même peut être Chaudenou jusqu'à la carrière Giraud de Saint Hilaire, visible sur les cartes Michelin de 1936.

    Une activité artisanale de production de chaux est attestée par le lieu-dit "la Chaux".

    Le moulin bénéficiait d'une ressource continue et sûre grâce au lac de Moras.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2020 Bernard Odet SE Retraité
    2020 En cours Christian Franzoi    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2018, la commune comptait 892 habitants[Note 4], en augmentation de 25,81 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    301331314334331379352421422
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    428425441450379367380420427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    420412412337342336282267277
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    258221231270338382514533552
    2013 2018 - - - - - - -
    709892-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale
    • Pierre femme, sur les hauteurs de St Didier, marque la limite avec Saint Hilaire, bloc erratique d'environ 4 mètres de haut (45.671N, 5.277E). D'après Aimé Bocquet, elle est marquée de plusieurs cupules[12].
    La fontaine.
    • Base de loisirs Robert-Charvet.

    Héraldique

    Vénérieu possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 13 février 2020
    2. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    11. « inventaire_meg », sur www.aimebocquet.com (consulté le ).
    12. « Les Trains de l'Histoire • Connexion », sur histoire.trains-en-vadrouille.com (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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