Trois colombes

Trois colombes est une expression politique canadienne qui fait référence à trois hommes politiques libéraux et québécois qui furent rédacteurs de Cité Libre et qui se lancèrent en politique fédérale à l'invitation de Lester B. Pearson en septembre 1965. En effet, le , Jean Marchand, Gérard Pelletier et Pierre Elliott Trudeau convoquent la presse et confirment une rumeur indiquant qu'ils se présentent aux élections fédérales[1] dans le parti libéral.

Si Jean Marchand et Gérard Pelletier se font vite discrets, ce n'est pas le cas de Pierre Elliott Trudeau qui devient vite ministre de la Justice, puis premier ministre du Canada dès 1968. L'expression est du journaliste montréalais Jean V. Dufresne[2].

Notes et références

  1. « L’envol des 3 colombes pour Ottawa », dans la série Les 30 journées qui ont fait le Québec à Historia, Eurêka! Productions, 47 minutes, 2000.
  2. Jean-V. Dufresne, Le Devoir (, p. 12) évoque la « volière libérale » pour désigner la brochette de nouveaux candidats qui profitent de la tribune électorale du 8 novembre pour s'envoler à Ottawa ; il use ensuite du terme « colombe » pour designer l'un des candidats : Marchand. Un peu plus tard, Claude Ryan utilise l'expression " les trois colombes" pour désigner le trio.

Bibliographie

  • Dorval Brunelle, Les trois colombes, VLB éditeur,
  • Paul Dirkx, Le corps de l'écrivain : Tome 1, Le corps en amont, Éditions L'Harmattan, , 171 p. (ISBN 978-2-296-56942-3, lire en ligne)
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