Treize-Vents
Treize-Vents est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Treize-Vents | |||||
La mairie en . | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne | ||||
Maire Mandat |
Nicole Beaufreton 2020-2026 |
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Code postal | 85590 | ||||
Code commune | 85296 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ventais | ||||
Population municipale |
1 252 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 18″ nord, 0° 50′ 48″ ouest | ||||
Altitude | 175 m Min. 113 m Max. 215 m |
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Superficie | 19,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
Localisation
Le territoire municipal de Treize-Vents s’étend sur 1 907 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 175 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 113 et 215 mètres[1],[2].
Treize-Vents est située sur la rive droite de la Sèvre nantaise qui la baigne sur plus de 13 km.
Géologie et relief
Le substrat rocheux ancien uranifère explique la présence d'une exploitation d'uranium (mine à ciel ouvert de la Commanderie) qui a fonctionné une partie de la seconde moitié du XXe siècle. La mine est fermée, mais continuera à être surveillée, notamment par l'IRSN et la Direction régionale de l'environnement (ex-DIREN devenue DREAL et Autorité de sûreté nucléaire à l'échelle de la région.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Treize-Vents est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,4 %), prairies (26 %), terres arables (25 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
La terre était si peu fertile et les récoltes si maigres qu'on y criait plus souvent famine qu’Alléluia. Le seigneur du lieu et le clergé avaient accepté de réduire la dîme (un dixième de la récolte) à une contribution d'un treizième seulement. Ainsi, quand on vannait le grain, on comptait treize vans et le treizième était mis de côté pour le seigneur et le clergé. « Chaque Sainte-Marie, les marguilliers passaient dans les fermes et prélevaient la treizième vannée »[10].
Histoire
L'origine du nom de Treize-Vents, du moins celle qui est la plus répandue et la plus poétique, mérite d'être contée. Au Moyen Âge, la région était surtout peuplée de travailleurs de la terre, souvent des métayers au service du château ou du prieuré. La redevance en nature versée annuellement par le paysan s'appelait alors la dîme, soit la 10e partie de la récolte de seigle et autres produits de la terre. La mesure utilisée pour cette redevance s'appelait le van, petite corbeille d'osier et de paille tressée. Et ici, à Treize-Vents, peut-être parce que les paysans étaient plus pauvres, peut-être parce que le clergé et la noblesse étaient moins « exigeants », la part de la récolte versée au propriétaire n'était pas d'une mesure sur 10 (la dîme) mais d'une mesure sur 13 (1 van sur 13) soit 13 vans. D'où peut-être l'origine du nom de Treize-Vents.
Par une ordonnance de Louis-Philippe du , la commune est amputée d’une portion de son territoire enclavée entre La Chapelle-Largeau et Saint-Laurent-sur-Sèvre. Cette exclave est attribuée à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
En 2018, la commune de Treize-Vents comptait 1252 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations. En 2008, la commune occupait le 8 972e rang au niveau national, alors qu'elle était au 8 986e en 1999, et le 163e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Treize-Vents depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Treize-Vents, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[12].
Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 1 164 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,4 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 51,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 18,6 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 17,4 %) ;
- 48,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 19,5 %, 30 à 44 ans = 18,4 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 20,6 %).
Aménagement du territoire
Une centrale électrique constituée de panneaux photovoltaïques de 3MWc (mégawatts crète, soit de quoi alimenter 1 110 foyers) occupera 7 des 14 ha du site de mine d'uranium de la Commanderie (sol trop radioactif pour être exploité par des agriculteurs, pépiniéristes ou forestiers). Un investissement d'environ 10 millions d'euros devrait permettre une ouverture en 2011 par la société JP Énergie Environnement. La commune devrait recevoir 14 700 € par an ; la communauté de communes, 12 000 € ; et Areva, également propriétaire de terrains, 5 700 € par an[17].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Treize-Vents dans la littérature
Treize-Vents est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[18].
Personnalités liées à la commune
- Guillaume Carcaud alias Pépess, qui incarne le personnage de Chantal dans Samantha sur France 2, a grandi à Treize-Vents.
- Gilbert Prouteau (1917-2012), écrivain, poète, cinéaste et athlète, y a longtemps vécu.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Réélu en 2008 et 2014.
Références
- « Commune 24056 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
- « Treize-Vents », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bernard C. Galey, Nom de Lieu, éd Le Cherche Midi 2004
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- « Calendrier de recensement », sur insee.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).
- article de Nicolas Yquel dans le journal Ouest-France du 2009//11/25
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
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