Trémouilles

Trémouilles est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Trémouille (homonymie).

Trémouilles

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Joël Vidal
2020-2026
Code postal 12290
Code commune 12283
Démographie
Gentilé Trémouillais
Population
municipale
495 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 43″ nord, 2° 38′ 42″ est
Altitude Min. 533 m
Max. 871 m
Superficie 28,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Trémouilles
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Trémouilles
Géolocalisation sur la carte : France
Trémouilles
Géolocalisation sur la carte : France
Trémouilles

    Géographie

    Localisation

    Site

    Au sud-est de Rodez, son territoire s'étend sur la bordure est du plateau du Ségala.

    Principaux hameaux et lieux-dits  :

    • Trémouilles : Les Carrières, Bonuéjouls, Frayssinous, Préviala, Paulhe (partie), Sarlit ;
    • Ancienne commune de St Hilaire : St Hilaire, Le Bastié, Le Grand Mas, Fréjamayoux, Le Pouget, Carbasse, Restapau, Catusse.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Trémouilles.

    La commune est drainée par le Viaur, le Vioulou, le ruisseau de Clauzelles, le Vioulette, le ravin de la Nauq, le ravin du Pré Sec, le ruisseau de calières, le ruisseau de Connes, le ruisseau du Landounès, par divers petits cours d'eau[1].

    Le Viaur prend sa source à 1200 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 400 m d’altitude à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 30 communes[2].

    Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

    La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 048 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[17] :

    • Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[18] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Trémouilles comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[19], les « Pentes de la Forêt des Brunes » (185,3 ha), couvrant 3 communes du département[20] ; et la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

    • le « Ruisseau du Vioulou et lac de Pareloup » (1 684 ha), qui s'étend sur 6 communes de l'Aveyron[22] ;
    • la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Trémouilles est une commune rurale[Note 4],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Trémouilles.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65,2 %), forêts (20,4 %), prairies (9,3 %), terres arables (4,1 %), zones urbanisées (1 %)[29].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[30]

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[31].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Trémouilles est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[32],[33].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[34].

    Risques technologiques

    Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[35].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[36].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Trémouilles est classée à risque moyen à élevé[37]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[38] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

    Histoire

    Héraldique

    Blason
    D’argent, à un pairle réduit d’azur, accompagné en chef d’un lion issant de gueules et accosté de deux peupliers de sinople[40].
    Détails
    Les peupliers traduisent le nom de la commune.

    Le pairle symbolise la confluence du Viaur et du Vioulou qui a lieu sur le territoire de Trémouilles.

    L’argent et le lion de gueules proviennent des armes de la famille de Barrau, co-seigneurs du village. Le blason exact de cette famille est « d’argent, à un chevron d’azur, accompagné en pointe d’un lion rampant de gueules ; au chef d’azur, chargé d’un croissant d’argent, accosté de deux étoiles de même ». La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments et de les intégrer dans un dessin plus vaste pour respecter les règles.

    Les ornements sont deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur afin d’honorer l’activité agricole.

    Le listel d’argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Sous l'Ancien Régime

    La seigneurie de Trémouilles[41] a été inféodée en 1282 par le comte Guillaume de Rodez à Hugues de Landorre, baron d'Arvieu. À cette époque le village est entouré de fossés[41].
    En 1471 Bernard de Landorre, après avoir rompu avec sa famille et donné tous ses biens au bâtard de Bourbon, se retire dans une tour à Tremouilles[41]. Cette tour existait déjà au XIIIe siècle, elle servit de grenier au seigneur avant la Révolution française, puis ce qu'il en restait au XIXe siècle fut vendu à des habitants du village[41].
    Le , Arnaud IV de Landorre, sans enfants, lègue la seigneurie de Trémouilles avec la baronnie de Landorre à son beau-père, Guilhot d'Estaing, vicomte d'Estaing, baron de Salmiech, etc. En 1520, il revend les seigneuries de Trémouilles, Landorre et d'Arvieu à Antoine Brenguier, conseiller au Parlement de Bordeaux, secrétaire du roi. Son fils cadet Brenguier de Brenguier, sans enfants, vend la seigneurie de Trémouilles le à Antoine Cat, marchand de Rodez. Sa fille Jeanne de Cat, héritière en partie de Trémouilles, se marie en 1566 avec François Vedel qui est marchand à Rodez. Elle lui apporte le fief de Trémouilles. La famille Vedel dont le nom deviendra de Vedelly ou de Védelly[42], garde jusqu'à la Révolution française la seigneurie de Trémouilles[43] en partage à partir de 1656 avec la famille de Barrau du lieu de Carcenac. En effet, la petite fille de François Vedel, Anne de Vedelly, apporte la moitié de la seigneurie de Trémouilles à Guion de Barrau avec lequel elle se marie en 1656[44].

    À l'époque de la Révolution française

    Affaire de Calmont[45] : le , un bataillon de la garde nationale venu arrêter à Trémouilles deux prêtres réfractaires Jean-Antonin Sadous et Pierre-Jean Sadous, doit se retirer face à l'opposition de la population. Sur le chemin du retour, près de Carcenac et Lagranville ils sont talonnés par une garde nombreuse avec un chef nommé de Barrau[46] qui fait tirer sur eux et ils prennent la fuite. Deux jours après le maire de Trémouilles, le procureur et le juge de paix sont assignés à comparaitre devant le Conseil général du département pour expliquer leur conduite. Le conseil général suspend provisoirement la garde nationale de Trémouilles, ordonne le désarmement des citoyens jugés suspects et ordonne que la force armée se rende à Trémouilles pour arrêter les auteurs des troubles, mais les deux prêtres réussirent à échapper à toutes les recherches[45].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Trémouilles est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[47], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[48].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[47]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[47], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[49].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Trémouilles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[50] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[52], onze sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 82,65 %. Les quatre conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 83,07 %[53]. Joël Vidal est élu nouveau maire de la commune le [54].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[55]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes du Pays de Salars[56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2008 Arthur Capoulade    
    mars 2008 2020 Jean-Marie Daures MoDem Agriculteur
    juin 2020 En cours Joël Vidal    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2018, la commune comptait 495 habitants[Note 6], en diminution de 2,37 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    4165121 0109841 1041 1131 1451 1081 076
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 1011 0791 1161 1081 1221 1011 1211 1381 123
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    1 094953946903907900851759709
    1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 -
    626546503504517512505495-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Famille de Landorre, seigneurs de Trémouilles au Moyen Âge.
    • Guilhot d'Estaing, seigneur de Trémouilles de 1502 à 1520.
    • Famille Brenguier, seigneurs de Trémouilles de 1520 à 1560.
    • Famille Cat, marchands de Rodez, seigneurs de Trémouilles de 1560 à 1566.
    • Famille Vedel puis de Vedelly ou de Védelly[43], au départ marchands de Rodez puis famille bourgeoise possédant fief, seigneurs de Trémouilles de 1566 à 1656 puis co-seigneurs jusqu'à la Révolution française.
    • Famille de Barrau, co-seigneurs de Trémouilles de 1656 jusqu'à la Révolution Française
    • Jean-Antonin Sadous et Pierre-Jean Sadous, prêtes réfractaires, objets de « l'affaire de Calmont » en 1792[45]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Amans-Claude (Abbé) Sabatié, La Révolution et l'Église en province. Debertier, évêque constitutionnel, et le clergé de Rodez, avec... documents inédits et l'état général de l'épiscopat constitutionnel, Paris, G. Beauchesne, , 518 p., In-8°, portrait (notice BnF no FRBNF31273661), p. 225-227
    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-3, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36688567)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche communale de Trémouilles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « le Viaur »
    3. Sandre, « le Vioulou »
    4. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    5. « SAGE du Viaur - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    7. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    8. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur https://www.epage-viaur.com/ (consulté le )
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Trémouilles et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    21. « ZNIEFF la « Rivière du Viaur » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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    42. Cette famille restera bourgeoise, elle appartient de nos jours à l'ancienne bourgeoisie française.
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    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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