Tour de Bonvouloir
La tour de Bonvouloir est l'un des derniers éléments encore en élévation de l'ancien château de Bonvouloir de la fin du XVe siècle, qui se dresse sur l'ancienne commune de Juvigny-sous-Andaine au sein de la commune nouvelle de Juvigny Val d'Andaine dans le département de l'Orne, en région Normandie.
Les vestiges de l'ancien château font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Localisation
La tour de Bonvouloir est située en limite de la forêt d'Andaine, à 1,6 kilomètre au nord-nord-est de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Juvigny-sous-Andaine, dans le département français de l'Orne.
Historique
Le château est érigée, en 1485, par Guyon Essirard (Guyon Eschirat), conseiller et maître d'hôtel de René duc d'Alençon.
Description
Du château, il subsiste une grosse tour fortifiée à mâchicoulis sur corbeaux, flanquée d'une très haute et mince tourelle de guet[2], haute de 26 mètres[note 1],coiffée d'une toiture en cloche est soutenue par une corniche à modillons. Un escalier de pierre permet d'accéder au sommet, d'où l'on découvre les environs.
À ses côtés se trouvent, les restes d'une autre tour, transformé en colombier, le puits profond de 33 mètres ainsi qu'une ancienne chapelle reconvertie en maison d'habitation pendant un temps — d'où la présence d'une cheminée —, l'étang et le verger. Le domaine passa par la suite à la famille Achard de Bonvouloir qui le détient depuis le XVIe siècle et qui compte plusieurs gouverneurs de la ville de Domfront.[réf. nécessaire].
Protection
L'édifice est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le . Après deux inscriptions successives en 1980 et 1993, la tour fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1]. Cette protection concerne les vestiges de l'ancien château (assiette du château, parcelles limitrophes incluant les fossés et les jardins ; la tour dite « Le Phare »), le colombier, le puits, l'ancienne chapelle (pour ses façades et toitures), la grange et les communs attenants ainsi que le bâtiment du XVIIIe siècle à l'angle nord-est des fossés.
Visite
La visite en est libre de l'extérieur toute l'année[3].
Notes et références
Notes
- Ces fines vigies ou guettes, très prisé au XVe siècle, ont pratiquement toutes disparues du fait de leur fragilité. Il subsiste notamment celles de Billy, Olite (Dordogne) et Beynac, Castelnau-de-Lévis, la « Lanterne » de Rochecorbon.
Références
- « Ancien château de Bonvouloir », notice no PA00110830, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 147.
- La tour de Bonvouloir.
Bibliographie
- Ancien château de Bonvouloir à Juvigny-sous-Andaine.
- Les remparts de Bonvouloir, par Gilloudifs.
- La Tour de Bonvouloir.
- Le site de La Tour de Bonvouloir et de La Basse Cour.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Éditions Publitotal, , 1304 p. (OCLC 1078727877), p. 631.
- Sources Base Mémoire :
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :
- (en) Legend of the Tour de Bonvouloir sur normandythenandnow.com.
- (fr) La grande surprise d'Hugues dans la forêt des Andaines; Une légende de L'Orne
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