Touët-de-l'Escarène

Touët-de-l'Escarène est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Touët-de-l'Escarène

L'église Saint-Honorat

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes du pays des Paillons
Maire
Mandat
Noël Albin
2020-2026
Code postal 06440
Code commune 06142
Démographie
Gentilé Touétois
Population
municipale
290 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 50′ 54″ nord, 7° 21′ 57″ est
Altitude Min. 374 m
Max. 1 080 m
Superficie 4,57 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Contes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Touët-de-l'Escarène
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Touët-de-l'Escarène
Géolocalisation sur la carte : France
Touët-de-l'Escarène
Géolocalisation sur la carte : France
Touët-de-l'Escarène

    Géographie

    Située sur la route du col de Braus, dans l’arrière pays niçois, Touët-de-l’Escarène est étagée sur le flanc d’une colline, au-dessus d'une rivière chantante, le Paillon.

    À 23 km de Nice, Touët-de-l'Escarène peut être également rejoint par la ligne ferroviaire SNCF de Nice à Breil-sur-Roya.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Touët-de-l’Escarène
    Lucéram Lucéram Lucéram
    L'Escarène Lucéram
    L'Escarène L'Escarène Peille

    Urbanisme

    Typologie

    Touët-de-l'Escarène est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom Touet ou Touët provient du pré-latin tob, désignant un terrain en pente[8]. L'utilisation de la préposition de avant le nom de la commune voisine de L'Escarène est à rapprocher de celle de la préposition (aujourd'hui inusitée) lès ou lez, et signifie « près de ».

    Ses habitants sont appelés les Touétois.

    Histoire

    Touët-de-l’Escarène est un village médiéval, aux rues pavées.

    À la fin du treizième siècle, Bérenger Cays fut coseigneur du Touët et du Peillon[9].

    Le festin de la Saint-Louis y est organisé tous les ans à la fin du mois d'août.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904   Édouard Cauvin    
    mai 1945 mars 1965 Charles Sido    
    mars 1977 1988
    (démission[10])
    Louis Ribuot PCF  
    1988 En cours Noël Albin[11] PCF Employé
    Conseiller général du canton de L'Escarène (1998-2015)

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en diminution de 4,92 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    265290327374459456428418398
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    390349337325312369337292314
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    281287216217156187215173137
    1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018 - -
    173212242286325289290--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Un restaurant, une auberge de 9 chambres et des gîtes constituent l'économie touristique de Touët-de-l'Escarène.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin (XIXe siècle) ;
    • Chapelle Notre-Dame de la Madone ;
    • Maison natale d'Henri Sappia.

    Personnalités liées à la commune

    • Henri Sappia, érudit, écrivain, né dans la commune, le , mort à Nice en 1906. Issu d’une ancienne famille du comté, il fait de solides études classiques dans le collège des jésuites de Nice. Docteur en lettres, en philosophie et en droit, il est tour à tour professeur, journaliste et homme politique mêlé de près aux mouvements révolutionnaires italiens.
    Secrétaire de Mazzini, il participe au mouvement de la Commune de Paris puis émigre à Londres et rentre à Nice vers 1890. En 1898, il fonde la revue Nice-Historique, qu'il dirige jusqu'à sa mort, et contribue activement à la création de l’Acadèmia Nissarda dont il fut le secrétaire.
    Une plaque est accrochée sur la maison de sa naissance.
    • Charles Sido, né le à Paris, officier de la Légion d’honneur à titre militaire, Médaille militaire, croix de guerre 1914/1918.
    Officier de l’armée française, appelé à la guerre 14/18 au 173e régiment d'infanterie, il s'engage dans l'aviation en tant que pilote de chasse en 1916 et participe à la bataille des Dardanelles et à l’occupation de la Syrie.
    Pilote d'essai pour le compte de l'armée de l'air française, basé à Étampes, il participe une fois à la coupe Michelin (tour de France de l'aviation).

    Héraldique

    Blason
    Tranché d’azur et de sinople à la bande d’or brochant sur la partition accompagnée de deux croisettes d’argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Librairie Académique Perrin, , 1042 p. (ISBN 978-2-262-01350-9 et 2-262-01350-0), p. 1025.
    9. Venturini, Evolution, t.I, p. 178
    10. Une élection municipale partielle eut lieu en 1988 à la suite de la démission de Louis Ribuot.
    11. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

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