Todor Jivkov
Todor Khristov Jivkov (Toдор Xpиcтoв Живков, translittération scientifique internationale : Todor Hristov Živkov), né le et mort le , est un homme politique communiste bulgare. Il est durant 33 ans le principal dirigeant de la République populaire de Bulgarie.
Todor Jivkov Toдор Живков | ||
![]() Todor Jivkov en 1971. | ||
Fonctions | ||
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Président du Conseil d'État de la République populaire de Bulgarie | ||
– (18 ans, 4 mois et 10 jours) |
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Président du Conseil | Stanko Todorov Grisha Filipov Gueorgui Atanassov |
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Prédécesseur | Gueorgui Traïkov (en) | |
Successeur | Petar Mladenov | |
Président du Conseil des ministres | ||
– (8 ans, 7 mois et 18 jours) |
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Président | Dimitar Ganev Gueorgui Damianov (en) Gueorgui Traïkov (en) |
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Prédécesseur | Anton Yugov | |
Successeur | Stanko Todorov | |
Secrétaire général (bg) du Comité central (bg) du Parti communiste bulgare | ||
– (35 ans, 8 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Valko Tchervenkov | |
Successeur | Petar Mladenov | |
Secrétaire (bg) du Comité central du Parti communiste bulgare | ||
– (16 ans, 10 mois et 3 jours) |
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Maire (en) de Sofia | ||
– (5 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Dobri Bradistilov (bg) | |
Successeur | Ivan Pachov (bg) | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Todor Khristov Jivkov | |
Surnom | Ianko Baï Tocho Tato (en français : « Papa ») Chovekout ot naroda (en français : « L'homme du peuple ») |
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Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Pravetz (Bulgarie) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Sofia (Bulgarie) | |
Nature du décès | Pneumonie | |
Sépulture | Cimetière central de Sofia | |
Nationalité | Bulgare | |
Parti politique | PCB (1932-1938) PBO (1938-1948) PCB (1948-1989) |
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Conjoint | ||
Enfants | Lyudmila Jivkova (fille) Vladimir Jivkov (bg) (fils) |
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Religion | Aucune (athéisme) | |
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Présidents du Conseil des ministres bulgare Chefs d'État bulgares |
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Biographie
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Enfance
Todor Jivkov naît dans le village bulgare de Pravetz, dans une famille rurale.
En 1928, à 17 ans, il s'inscrit à l'union des jeunes populaires bulgare BSNM, une association intimement liée au Parti des travailleurs bulgares. L'année suivante, il obtient un emploi d'imprimeur à la Dǎržavna pečatnica, l'imprimerie nationale du royaume de Bulgarie à Sofia.
Parcours politique
Membre important de l'appareil policier de l'État après 1945, Todor Jivkov intègre le politburo du Parti communiste bulgare en 1951 et devient chef du parti en 1954. Il manœuvre habillement à Moscou pour supplanter ses concurrents.
Président du Conseil des ministres de 1962 à 1971, il est chef de l'État bulgare du au . Sa politique est marquée par une grande stabilité, voire une stagnation, similaire à celle (en) de Léonid Brejnev, avec qui il entretient de bonnes relations. Il déclare vouloir « procéder à l'unification définitive d'une nation majoritairement chrétienne par l'éradication de la présence turque/musulmane dans le pays » ; il mène ainsi une politique de « bulgarisation » des minorités musulmanes baptisée « processus de régénération nationale ».
Le 10 novembre 1989, une révolution de palais des communistes réformateurs le force à démissionner[1]. Le complot était prévu depuis plusieurs mois et n'est pas lié à la chute du mur de Berlin, qui a eu lieu la veille, bien qu'il s’inscrive dans le cadre de la chute des régimes communistes européens.
Peu après la chute du régime communiste, Todor Jivkov est arrêté et condamné à sept ans de prison pour détournement de fonds ; du fait de son état de santé, il purge une partie de sa peine à domicile. Dans ses mémoires, il déclare ne rien regretter de ses actions mais critique vigoureusement la perestroïka[1].
Il meurt en 1998 des suites d'une pneumonie[2], alors qu’il était le dernier grand dirigeant communiste du bloc de l'Est encore vivant[1].
Décorations
Ordre de José Martí
Cuba
Ordre de Playa Girón
Cuba
Ordre de Klement Gottwald
Tchécoslovaquie
Ordre de Février victorieux
Tchécoslovaquie
Collier de l'ordre du Lion blanc
Tchécoslovaquie
3 ordres de Karl-Marx
Allemagne de l'Est
Grand-cordon de l'ordre du Nil
Égypte
Ordre national de la Légion d'honneur
France[3]
Grand-croix de l'ordre du Rédempteur
Grèce
Grand-cordon de l'ordre du Chrysanthème
Japon
Collier de l’ordre de l'Aigle aztèque
Mexique
Ordre de Sukhbaatar
République populaire mongole
Grand-collier de l'ordre de l'Infante Dom Henrique
Portugal
Ordre de l'Étoile de la République socialiste
Roumanie
Ordre de la Victoire du socialisme
Roumanie
Ordre du mérite civil
Syrie
Ordre de l'Étoile
Yougoslavie
Ordre olympique (Comité international olympique)
Références
- « Bulgarie : mort de l'ex-dictateur Jivkov », Libération, (lire en ligne).
- « Décès de l'ancien dirigeant Todor Jivkov », sur L'Humanité, (consulté le )
- « La table des douze », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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