Tibnine

Tibnine (arabe: تبنين)[1] est un village du district de Bint-Jbeil situé à 110 km au sud de Beyrouth. Il compte 6 500 habitants en hiver et plus de 10 000 en été. Il est principalement caractérisé par son climat modéré, son beau paysage ainsi que ses monuments[2] touristiques comme le château fort[3],[4], connu dans les textes anciens sous le nom de Toron des chevaliers[5],[6]. Il fut construit par Hugues de Saint-Omer[7],[8] en 1105, successeur de Tancrède de Hauteville, comme Prince de Galilée[9], après avoir participé à la Première croisade.

Il ne reste que peu des vestiges de Toron des Chevaliers d’origine. Ce qu'on voit aujourd'hui ; l'enceinte est flanquée d'ouvrages carrés et demi-circulaires, est l'œuvre du pacha d’Acre au XVIIIème siècle, Dahir al-Umar (arabe : ظاهر آل عمر الزيداني), qui voulant se rendre indépendant, s'était révolté contre l'empire ottoman.

Histoire

Histoire ancienne et époque des croisades

Les spécialistes ont identifié Tibnine comme la ville de Tafnis (תפניס) évoquée dans le Talmud de Jérusalem[10] et comme une frontière nord possible du royaume de Juda[11]. Guillaume de Tyr désigne la ville Tibénine (…nomen priscum Tibénin…) ce qui laisse croire qu’elle excitait depuis bien longtemps avant l’arrivée des Croisés dans la région[12]. Sur la route entre Tibnine et Beit Yahum, des mégalithes de l'âge de pierre ont été retrouvés et leurs archives conservées à l'Institut de Paléontologie humaine à Paris[13]. Adolphe Chauvet[14]fait remonter l'histoire du village aux Cananéens sans mentionner de référence pour cette affirmation.

Tibnine a été le centre de la seigneurie de Toron[15] pendant les croisades. En 1106 Hugues de Saint-Omer revenait d'un raid en terre turque, sa troupe fut prise dans une embuscade près de Banyas, par l'atabeg de Damas, Tughtekin Saif el-Islam Daher ed-Din, (en arabe : ظاهر الدين طغتكين, en turc : Tuğtekin). Il ne craignit pas, avec soixante-dix chevaliers, d'affronter quatre mille ennemis. Ayant reçu quelques renforts, il les battit et les mit en fuite, mais dans son triomphe il fut atteint par une flèche dont il mourut peu après (d'après Guillaume de Tyr). Son corps ramené par ses compagnons, fut enterré à Nazareth. Suite à sa mort la seigneurie de Toron relevât directement du royaume de Jérusalem[16] et fût indépendante de la principauté de Galilée. Le village fut attaqué et ses habitants massacrés en 1107 par Izz al-Mulk[17],[18], gouverneur sunnite de Tyr. Suite à cette épisode une dynastie fut créée par la nomination d’Onfroy Ier de Toron ou "Henfred" (Umfredus de Torum en latin), Humphrey 1er de Toron[19],[20] par Baudouin Ier, roi de Jérusalem. Le nom du château fut adopte par le nouveau seigneur comme patronyme et sa postérité après lui, ses descendants devaient garder longtemps le titre de seigneurs de Toron et tenir un haut rang dans la noblesse des familles d'Outremer[21],[22]. Elle s’éteint en 1283, avec les descendants de Marie d'Antioche et d'Arménie (1215-1259), épouse de Philippe Ier de Montfort, Dame de Toron (1227-1259) et arrière-petite-fille d'Onfroy III, mais le château fut perdu définitivement en 1266.

En 1187, Saladin fut victorieux à Hattin. Aucune armée chrétienne n’assombrissant l’horizon immédiat, il envoya son neveu, Al-Muzaffar Umar Al-Muzaffar Taqi al-Din Umar[23] (arabe : المظفر تقي الدين عمر) , pour assiéger le château de Toron qui était sans seigneur puisque Onfroy IV de Toron avait été capturé lors de la bataille. La garnison était isolée, mal préparée et sans chef. Les francs concédèrent[24] le château à Saladin qui leur accorda cinq jours[25] pour se rendre en toute sécurité à Tyr avec leur fortune et leurs familles, en délivrant les prisonniers musulmans et en laissant derrière eux de nombreux croisés en otage[26]. Le château fut reconstruit. Le pays de Tibnine fut confié aux membres de la tribu El-Sayyid (arabe : سـيّد), descendants directs du prophète Mahomet et hommes de confiance de Saladin, qui ont permis par la suite aux membres de la tribu Fawaz de vivre à leurs côtés. Le 28 novembre 1197, les autorités ayyoubides de la Syrie s’attendaient à ce que les croisés du duché de Brabant, les forces allemandes et les chevaliers du roi de Jérusalem, Aimery II de Lusignan (nommé souvent Amaury[27]) se dirigent vers Jérusalem ou Damas or ils assiégèrent le château de Tibnine pour donner un répit aux chrétiens de Tyr. La garnison musulmane craignant un sort comme celui de Maarat al-Numaan (arabe : maʿāra an-nuʿmān, معارة النعمان) offrit de se rendre malgré les objections du gouverneur du lieu[28],[29].

Des représentants des familles de Tibnine allèrent au camp franc négocier leur sécurité (Al-Aman) Amân[30] (arabe : أمان) contre 500 esclaves chrétiens. Certains seigneurs francs qui avaient noué des relations avec le sultan Al-Kamil d'Égypte ne souhaitaient pas voir la campagne menée par le roi Amaury II de Jérusalem réussir et encore moins des massacres se dérouler à Tibnine. Or les Allemands ne voulaient pas entendre parler de reddition, Tibnine étant une promesse des pillages, de fortune ainsi que de gloire pour les chevaliers qui le rendraient aux mains des chrétiens. Le chroniqueur Ernoul décrit comment les croisés ont refusé l'offre musulmane et admet que c'était une erreur de ne pas accepter cette offre honorable de reddition[31]. Par suffisance, ils montrent aux messagers le travail de sape que les croisés faisaient secrètement sous le mur du château. La garnison, après le retour des messagers au château, fut plus résolue que jamais à résister. Ce fut le théâtre d’un combat des plus féroces qui rendit inutile l’effort des croisés qui furent forcés de réitérer leur attaque. Les assiégés pensaient, qu’en présentant à nouveau leur offre de capituler à partir d'une position plus forte, l’issue serait plus positive. De nouveau, les représentants des familles de Tibnine portèrent leur offre de reddition à condition que leurs vies soient épargnées. La réponse, une fois de plus, fut moins que polie de la part des Allemands. À leur retour au château, les messagers relatèrent, l'accueil insultant qu'ils reçurent des Francs. La volonté de se battre de la garnison fut à nouveau forte. À la fin de cette journée, elle reçut la nouvelle de l’arrivée de renforts dépêchés par le sultan Al-Kâmil. Les forces allemandes levèrent le siège du château de Tibnine en février 1198, sous la menace de l’arrivée imminente de l’armée ayyoubide et à cause de la guerre de succession en Allemagne entre Philippe de Souabe et Otton IV, empereur du Saint-Empire. Le chancelier et ses princes abandonnent leurs hommes à leur sort en dehors des portes de Toron, tel que décrit par Helmold von Bosau[32]. La croisade allemande de 1197 finit en disgrâce face aux murs du château fort de Tibnine.

Le sultan Al-Kamil, frère de Saladin, rend la seigneurie de Toron (Tibnine) aux Francs en 1229 sous la pression de la sixième croisade de Frédéric II[33]. Ahmed Sheir dit que les chevaliers de l’Ordre Teutonique, soutenus par l'empereur Frédéric II, ont essayé d'ajouter Toron (Tibnine) à leurs possessions qui étaient "une partie des possessions de Jocelin de Courtenay en 1120", et qu'ils ont achetées. [34] Philippe de Montfort, par son mariage avec Maria d'Antioche-Arménie, dernière héritière de la famille Toron, s'empara des richesses de Tibnine et de son château. C'est à partir de Tibnine que Philippe de Montfort arrachera Tyr des mains de Richard Filangieri, le confident de Frédéric II[35]. Les familles El-Sayyid et Fawaz se voient reconfier la défense des terres de la seigneurie de Toron par les mamelouks d’Égypte après leur conquête en 1266.

Epoque Ottomane

La nahiya en (arabe : ناحية) ; (sous-district) constituait la plus petite entité administrative sous l'Empire ottoman ; le village de Tibnine en 1596 était désigné comme nahiya ottomane du liwa' (district) de Safed (arabe : صفد). Sa population était de 148 ménages et 13 célibataires. Les habitants acquittaient une taxe sur les produits agricoles et pastoraux de 8900 akçe [36]. Les familles chiites opposées aux frères Al-Saghir (Ali et Hussein) furent éliminées entre 1639 et 1649, ce qui a permis aux frères « Al-Saghir » de renforcer leur système féodal sur une région désignée sous l’appellation de (Bilad Bishara = pays ou terre de bichara) dont Tibnine fait partie, imitant les émirs druzes et bénéficiant de la tolérance de l'émir Fakhr-al-Din II (arabe : فخر الدين الثاني بن قرقماز). L’arrivée au poste de gouverneur à Sidon d'Al Jazzar (arabe : أحمد باشا الجزّار) en 1777 qui ne tarda pas à transférer la capitale de la province à Acre (arabe : عكّا) mit fin au règne de la famille al-Saghir (ancêtre El-Assaad ou Al As'ad (arabe : الأسعد) avec l'aide de l'émir du Mont-Liban Yusuf Shihab[37] (arabe : يوسف الشهابي). Leur système féodal autonome dans la région est écrasé et leurs hommes expulsés de Tibnine. En septembre 1788[38],[39],[40] , selon Ali al-Subayti, le chroniqueur chiite local, les relations entre Nassif al-Nassar (arabe : ناصيف النصار) et Al-Jazzar, pacha ottoman d’Acre[41], se sont détériorées à la suite de la demande d’intervention adressée à ce dernier par le cheikh chiite de Hunin contre Nassif. Al-Jazzar envoya ses troupes sous la direction de Salim Pasha al-Kabir contre Nassif et son clan (al-Saghir al-Wa'il). Les 3000 hommes d’Al-Jazzar matèrent Nassif et son clan dans une bataille de 3 heures à Yaroun (arabe : يارون) tuant Nassif ainsi que 470 de ses cavaliers. C’en était fini de l’autonomie relative chiite de Jabal Amel après la bataille. La plupart des Cheikhs chiites de Jabal Amel furent tués à la suite d’une série d’assauts contre leurs places fortifiées. La fuite des survivants vers la vallée de la Bekaa après leur reddition, fut coordonnée par al-Jazzar [42]. Dans la tradition chiite populaire de Jabal Amel, Nassif est toujours tenu en haute estime pour son supposé rôle de défenseur de son peuple[43]. Il est l’un des ancêtres des El Assad, une famille politique libanaise. Le journaliste Nicholas Blanford [44] pense déceler la même source culturelle [45] de défi et de dignité à l’origine des campagnes de guérilla des 2 mouvements chiites, Amal (arabe : أمل) et Hezbollah (arabe : حزب الله), contre les forces israéliennes[46] depuis leur invasion et leur occupation du Sud-Liban en 1982 que celles qui avaient animé l’action militaire de Nassif al-Nassar au XVIIIe siècle. Le château est récupéré par le clan 'al-Saghir' et leurs alliés en 1783 après avoir aligné leurs forces à celles de l’émir Yusuf Shihab. Les forces de Jezzar Pacha sont évincées de Tibnine. L’émir Yusuf Shihab [47] ne tarde pas à trahir ses alliés et les envoyer à Acre pour être exécutés [48]. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Tibnine était le chef-lieu du Bilad Bcharrah, où le Caïmacan (turc : kaymakam), (arabe : قائم مقام) ottoman avait choisi de résider [49]. En 1868, Robert Morris voyageant dans la région décrit la beauté de Tibnine, après avoir résidé dans une famille du village [50]. […]« Évitant le château, dont le pacha aurait volontiers reconnu mes lettres de créance si je l'avais appelé, je m'engageai à loger dans une des maisons du village en contrebas, un appartement propre et respectable en comparaison de la gamme générale des maisons indigènes. », il mentionne le traitement tyrannique subi par les habitants de la part des troupes ottomanes[51]. Shabib Pacha AL-Assaad (arabe : شبيب باشا الأسعد), était né en 1852 à Tibnine, au château familial érigé au centre des ruines du château fort, siège du règne de son père, Ali Bey Al-Assaad. Tibnine et son château ont cessé d’être un centre de pouvoir quand Shabib Pacha AL-Assaad a déménagé à Saïda, où il est décédé en 1917.

La plupart des habitants de Tibnine ont émigré aux États-Unis et au Canada ainsi qu'en Europe et en Afrique à cause de la guerre au sud du Liban.[réf. nécessaire]

Situation

La municipalité s'élève à une altitude de 670 mètres du niveau de la mer et s'étend sur une surface de 791 hectares (7,91 km2 - 3.05326 mi²).

Établissements scolaires

Établissements scolairesTibnine (2005-2006)Liban (2005-2006)
Nombre d'établissements scolaires52788
Établissements scolaires publics21763
Établissements scolaires privés31025
Élèves scolarisés dans les établissements publics592439905
Élèves scolarisés dans les établissements privés1087471409

Personnalités Célèbres Originaires de Tibnine

  • Zaynab Fawwaz (en), écrivaine, femme des lettres arabe [52],[53],[54]
  • Nabih Berri[55],[56], Président du Parlement libanais depuis le 20 octobre 1992 et leader du mouvement Amal.

Notes et références

  1. https://www.grin.com/document/286483
  2. https://magazine.com.lb/2015/05/28/tebnine-liban-sud-ouverture-dun-centre-culturel-francais-2/
  3. http://www.orient-latin.com/fortresses/tebnine
  4. http://www.ahlebanon.com/images/PDF/Autumn%202004%20-%20Issue%2020/HANS%20H.%20CURVERS%20&%20BARBARA%20STUART%20-%20Qalat%20Tibnin%20(Archaeology%20for%20a%20Future%20Conservation%20Plan).pdf
  5. https://www.lorientlejour.com/article/397839/Le_chateau_de_Tebnine.html
  6. Sheir, Ahmed. The Fief of Tibnin (Toron) and its Castle in the Age of the Crusades AD (1105-1266 AH 498- 664) : A Study of its economic, political and military Role (1 ed.). Norderstedt, Germany: Grin Verlag. pp. 99–101. (ISBN 978-3-656-86945-0). Retrieved 29 December 2019.
  7. René Grousset, Histoire des Croisades et du Royaume franc de Jérusalem. Tome II : Monarchie franque et monarchie musulmane, l’Équilibre. Paris, Plon, 1935, ASIN : B00752UOJ8, pages 840-842.
  8. Charles Du Cange, Familles d'Outremer, publiées par Emmanuel Guillaume Rey, Imprimerie Impériale, Paris, 1869, page 468.
  9. http://www.templiers.net/orient-latin/index.php?page=5_P_Deschamps_Jerusalem#Hugues-de-Saint-Omer
  10. Jerusalem Talmud / Shevi'it / Daf 16A: "ובירייא רבתא תפנית" http://www.sefaria.org/Jerusalem_Talmud_Shevi'it.16a.1?lang=he&layout=block&sidebarLang=all
  11. Revue des études juives volume 46 / École des hautes études en sciences sociales (1903); page 126: "Tibnin peut plutôt être comparée avec Tafnis du talmud..."
  12. René Grousset, (1934). Histoire des Croisades et du Royaume Franc de Jérusalem Tome I. Paris: Librarie Plon. pp. 245–247. (ISBN 2262015708).
  13. Lorraine Copeland et Peter J. Wescombe, Inventory of stone-age sites in Lebanon, Beirut, Imprimerie Catholique, , 86–87 p.
  14. Adolphe Chauvet, mars 1891. "La Palestine et La Syrie". La Société Normande de Géographie. XIII: 73–106.
  15. Ahmed Sheir, The Fief of Tibnin (Toron) and its Castle in the Age of the Crusades AD (1105-1266 AH 498- 664), A Study of its economic, political and military Role, Master's Thesis, 2014, 131 Pages
  16. Florian BESSON, Les barons de la chrétienté orientale Pratiques du pouvoir et cultures politiques en Orient latin (1097-1229), T H È S E, UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE, Histoire médiévale, pp. 832, 2017, page 77. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01903390/document
  17. Sibt Ibn al-Jawzi (arabeسبط بن الجوزي ، يوسف بن عبد الله ، أبو المظفر : ), Mirât az Zaman, page 530.
  18. Ibn al-Qalanisi, page 75.
  19. Charles Cawley, « Jerusalem Nobility - lords of Toron », Chapter 16. LORDS of TORON.
  20. Onfroi 1er n'apparaît qu'une fois, en 1115, parmi les témoins (Omfredus de Torum) d'une charte de Baudoin 1er en faveur de l'abbaye de Josaphat (Delaborde, Chartes de Zerre Sainte provenant de l'abbaye de Josaphat, dans Bibliothèque des Écrivains français d'Athènes et de Rome, 1880, fascicule XIX, n° 5).
  21. Charles Du Cange, Familles d'Outremer, publiées par Emmanuel Guillaume Rey, Imprimerie Impériale, Paris, 1869, pages 468-476.
  22. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6215989c/f486.item.texteImage
  23. Stanley Lane-Poole, Titre The Mohammedan Dynasties: Chronological and Genealogical Tables with Historical Introductions, Éditeur Kessinger Publishing, 2004, 412 pages, (ISBN 9781417945702)
  24. Abu Chama, Deux Jardins, ‘’Livre des deux jardins", histoire des deux règnes : celui de Nour Ed-Dîn et celui de Salah Ed-Dîn, Traduction d'Adrien-Charles Barbier de Meynard. Recueil des Historiens des Croisades, Publié par les soins de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Historiens Orientaux, Tome IV, Paris, Imprimerie Nationale, Librarie C. Klincksieck, Rue de Lille, 11, M DCCC XCVIII, page 306-307.
  25. Regan, Geoffrey (1987). Saladin and the Fall of Jerusalem. Beckenham, Kent BR3 1AT: Croom Helm. p. 137. (ISBN 0-7099-4208-7).
  26. الأصفهاني, عماد الدين (1888). كتاب الفتح القسي في الفتح القدسي. Leyde, E.J.Brill. pp. 25–27.
  27. Clément de VASSELOT de REGNE, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d'un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , p. 39 :
    « […] connétable puis roi de Jérusalem, Aimericus, a reçu le prénom de son grand-oncle, Aimery III de Rancon, mais il est appelé Amaury dans les ouvrages portant sur l'Orient latin car il s'agit du même prénom que celui de son prédécesseur, le roi de Jérusalem, toujours appelé Amaury Ier. »
  28. From Saladin to the Mongols: The Ayyubids of Damascus, 1193-1260, de R. Stephen Humphreys , State University of New York Press, 1977, p. 107. (ISBN 0-87395-263-4)
  29. (en) R. Stephen Humphreys, From Saladin to the Mongols : The Ayyubids of Damascus, 1193-1260, , 504 p. (ISBN 978-0-87395-263-7, lire en ligne), p. 107.
  30. Amân en arabe : ʾamān, (arabe : أمان) clémence ; salut ; protection ; immunité ; sécurité.
  31. Les Alemans se fient moult en lor force et en lor fausse vertu, ne n'orent pitié des esclas crestiens que l'on lor devoit rendre, ne ne conurent le bien el l'onor qui lor avenait
  32. Les chanceliers et les autres princes, abandonnant le siège, ont secrètement fait leurs bagages, constitué un convoi et sont partis pour Tyr. Aussitôt l'armée en fait autant et qui å cheval, qui å pied, reprend dans le plus grand désordre et le plus grand abattement le chemin de Tyr
  33. Dussaud, René (April 1941). "L'histoire du royaume de Jérusalem en fonction de ses fortresses d'apres un livre récent". Syria: Tome 22. 22 (3/4): 271–283. doi:10.3406/syria.1941.4246. JSTOR 4196366
  34. Ahmed Sheir, The Fief of Tibnin (Toron) and its Castle in the Age of the Crusades AD (1105-1266 AH 498- 664) : A Study of its economic, political and military Role (Thèse de Master en histoire médiévale, sous la direction de Prof. Dr. Frank Rexroth, Université de Göttingen (History Department) et de Prof. Aly al- Sayed, Damnhour University, (Egypt), University of Göttingen, , 131 p. (ISBN 9783656869450) :
    « […] Cependant, la Haute Cour du Royaume de Jérusalem a forcé l'empereur Fredrick II à admettre les droits d'Alice d'Arménie, «étant la nièce de Humphrey IV et héritière du fief de Tibnīn.» En conséquence, le règne de la dynastie Humphrey I à Tibnīn était restauré par Alice en 1229. Dans la charte datée de novembre 1234, Alice de Tibnīn «Alis, princesses et dame de Toron», confirma la donation de 30 besants au monastère de Saint-Lazare, qui avait été accordée à ce monastère par Humphrey II de Tibnīn en 1151.491 On estime qu'Alice a gouverné Tibnīn jusqu'en 1239. »
  35. René Grousset, (1934). Histoire des Croisades et du Royaume Franc de Jérusalem Tome I. Paris: Librarie Plon. pp. 245–247. (ISBN 2262015708)
  36. Wolf-Dieter Hütteroth et Kamal Abdulfattah, Historical Geography of Palestine, TransJordan and Southern Syria in the Late 16 th. Century, Erlangen : Palm und Enke, 1977, ISBN : 3920405412, page 180.
  37. https://stringfixer.com/fr/Yusuf_Shihab
  38. Stefan Winter, The Shiites of Lebanon Under Ottoman Rule, 1516-1788, (Cambridge Studies in Islamic Civilization), Hardcover, 2010, 204 pages, Cambridge University Press, ISBN : 0521765846 (ISBN13: 9780521765848) , pp. 141-142
  39. Winter 2010, p. 142.
  40. Ḥaydar Riḍā Rukaynī, Jabal ‘Āmil fī qarn, 1163-1247 H- 1749-1832 M.1749-1832, Édition : al-Ṭab‘ah 1, Publication : Dār al-Fikr al-Lubnānī, Bayrūt, 1997, pp. 94 -100
  41. Thomas Philipp, Acre : The Rise and Fall of a Palestinian City, 1730-1831, Éditeur : Columbia University Press, 2002, ISBN :9780231506038, 0231506031.
  42. Stefan Winter, The Shiites of Lebanon Under Ottoman Rule, 1516-1788, (Cambridge Studies in Islamic Civilization), Hardcover, 2010, 204 pages, Cambridge University Press, ISBN : 0521765846 (ISBN13: 9780521765848) , pp. 142.
  43. Tamara Ahmad Chalabi, The Shi'is of Jabal 'Amil and the New Lebanon: Community and Nation State 1918-1943, FOREWORD By FOUAD AJAMI, Éditeur : Palgrave MacMillan (7 février 2006), ISBN-10  : 6611369570, ISBN-13  : 978-6611369576, p. 39
  44. Nicholas Blanford , Warriors of God, Inside Hezbollah's Thirty-Year Struggle Against Israel, Random House Publishing Group, 2011, ISBN : 9780679605164, 0679605169, p. 13.
  45. Murder, Mayhem, Pillage, and Plunder, The History of the Lebanon in the 18th and 19th Centuries, Mikhayil Mishaqa (1800-1873), traduit de l’arabe par Wheeler M. Thackston Jr. , publication : State Universty of New York Press, Albany, 1988, ISBN10: 0-88706-712-3, ISBN13: 978-0-88706-712-9
  46. https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-zone-frontaliere-du-Sud-Liban.html
  47. https://www.lorientlejour.com/article/1218434/iii-le-regne-des-chehab-et-la-fin-de-lemirat-de-la-montagne.html
  48. Stefan Winter, The Shiites of Lebanon Under Ottoman Rule, 1516-1788, (Cambridge Studies in Islamic Civilization), Hardcover, 2010, 204 pages, Cambridge University Press, ISBN : 0521765846 (ISBN13: 9780521765848) , pp. 142–143.
  49. Adolphe Chauvet, mars 1891, "La Palestine et La Syrie". La Société Normande de Géographie, XIII : 73–106
  50. Robert Morris, p. 531, https://archive.org/details/freemasonryinhol00morriala/page/531/mode/1up?view=theater
  51. Robert Morris, Freemasonry in the Holy Land: Or, Handmarks of Hiram's Builders, Embracing, TENTH EDION, CHICACO, 1876, Published for the author, Knight&Leonard, Printers, Nos. 105-109 Madison Street. P 531.
  52. https://arablit.org/2019/08/23/forgetting-and-remembering-the-fearless-zaynab-fawwaz/
  53. https://data.bnf.fr/fr/15007465/zaynab_fawwaz/
  54. Bahbuh, Zaynab Nubuwah (2000). زينب فواز : رائدة من أعلام النهضة العربية الحديثة، ٦٤٨١-٤١٩١. Damascus: Ministry of Culture of the Syrian Arab Republic. p. 10. (OCLC 45641746).
  55. https://www.france24.com/fr/20180526-liban-nabih-berri-president-parlement-chiite-amal-hezbollah
  56. https://www.lepoint.fr/monde/liban-nabih-berri-veteran-de-la-politique-et-allie-du-hezbollah-23-05-2018-2220736_24.php#

Lien externe

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