Teting-sur-Nied

Teting-sur-Nied est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Teting (homonymie) et Nied (homonymie).

Teting-sur-Nied

Église Saint-Denis.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté de communes du District urbain de Faulquemont
Maire
Mandat
Guy Jacques
2020-2026
Code postal 57385
Code commune 57668
Démographie
Gentilé Tetingeois
Population
municipale
1 289 hab. (2018 )
Densité 131 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 28″ nord, 6° 39′ 51″ est
Altitude Min. 245 m
Max. 357 m
Superficie 9,83 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Saint-Avold (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Faulquemont
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Teting-sur-Nied
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Teting-sur-Nied
Géolocalisation sur la carte : France
Teting-sur-Nied
Géolocalisation sur la carte : France
Teting-sur-Nied
Liens
Site web tetingsurnied.fr

    L'orthographe Téting est fréquente.

    Géographie

    Le village de Teting-sur-Nied.

    Teting-sur-Nied se trouve dans le nord-est de la France, dans le département de la Moselle, en Lorraine. Il s'agit d'une petite commune rurale située sur la ligne Maginot. Le village est traversé par la Nied allemande.

    Le hameau de Metring se trouve sur le territoire de la commune.

    Les communes avoisinantes sont Folschviller, Pontpierre et Lelling.

    Communes limitrophes de Teting-sur-Nied
    Laudrefang Folschviller
    Pontpierre
    Guessling-Hémering Lelling

    Urbanisme

    Typologie

    Teting-sur-Nied est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,4 %), terres arables (33,2 %), forêts (13,9 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), mines, décharges et chantiers (4,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Teting-sur-Nied

    • Du nom d'un homme germanique Tatto (ou Teto) suivi du suffixe -ing/-ingen[8].
    • Thatanges (1289), Tettinga (1308), Taitange (1329), Tatinga (1361), Tatingen (1373), Thettingen (1460), Tettingen (1480), Tettinges (1486), Tettinga et Telinga (1544), Tetingen (1563), Tettingue (1682), Tetting (1779), Tetingen (1871-1918), Tetlingen (1940–1944), Teting-sur-Nied (1948)[9].
    • Tétingen et Teting en francique lorrain.
    • Deux autres communes basées sur la même toponymie sont: Tettingen-Butzdorf en Allemagne et Tétange au Luxembourg.

    Metring

    • Metring (1450), Metrynghen (XVe siècle), Maittring (1585), Metringen (1563), Mettring (1608), Meteringen (1762), Metringen (1871-1918|1940-1944).

    Sobriquet

    • Teting-sur-Nied : die krotteköpf (Les têtes de crapaud).
    • Metring : die patrioten (Les patriotes).

    Histoire

    • Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, de l'Empire et des Trois-Évêchés.
    • L'annexe de Métring est un hameau de la commune qui dépendait de la seigneurie de Folschwiller en 1681. Il compte presque 100 habitants en 1836 et 35 en 1900. Aujourd'hui[Quand ?], il n'y a plus que quelques maisons.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1995 mars 2001 Charles Maire    
    mars 2001 mars 2014 Pascal Bodocco    
    mars 2014 En cours Guy Jacques    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 1 289 habitants[Note 3], en diminution de 11,29 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    628676719754906819751752679
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    614581540498485496526631537
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    6526548656861 2549851 0331 1521 082
    1990 1999 2006 2007 2012 2017 2018 - -
    1 0371 1811 3171 3361 4411 3051 289--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[12]. |recens-prem=2.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    Chapelle de la Trinité.
    • Église Saint-Denis 1740 : clocher à bulbe plus ancien ; mobilier XVIIIe siècle (13 statues volées), orgue XIXe siècle.
    • Chapelle de la Trinité XVIIIe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Ismert, (1768-1826), général de la République et de l'Empire, y est né.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à un casque d'argent taré de fasce, accompagné de trois glands feuillés du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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