Tebuai Uaai

Tebuai Uaai, né en 1955[1], est un homme politique gilbertin.

Tebuai Uaai
Fonctions
Président de la Maneaba
Prédécesseur Teatao Teannaki
Successeur Tangariki Reete
Député à la Maneaba
Circonscription Tabiteuea-Sud
Prédécesseur Rino Nautonga
Successeur Tiitabu Tabane
Biographie
Date de naissance
Nationalité gilbertin
Parti politique Tobwaan Kiribati

Biographie

Titulaire d'un diplôme de licence en Éducation[2], il est élu une première fois député de la circonscription de Tabiteuea-Sud à la Maneaba ni Maungatabu (le Parlement des Kiribati) aux élections législatives de 2003 ; il conserve son siège aux élections de 2007 et de 2012[3],[2]. Battu dans sa circonscription aux élections de décembre 2015 et janvier 2016, il est élu président du Parlement par les députés le , son prédécesseur Teatao Teannaki étant mort d'une crise cardiaque dans l'exercice des fonctions[2],[4].

En , il est accusé d'avoir été enivré et d'avoir harcelé sexuellement une employée de l'assemblée législative de l'État de Pohnpei lors d'une conférence internationale dans cet État des États fédérés de Micronésie. Il aurait ensuite harcelé sexuellement une hôtesse de l'air lors du vol le ramenant aux Kiribati. L'opposition parlementaire aux Kiribati tente de le destituer, mais Tebuai Uaai empêche le dépôt de la motion de destitution à son encontre[5]. En , le président de la République, Taneti Maamau, perd sa majorité au Parlement lorsque des députés de son parti Tobwaan Kiribati rejoignent l'opposition pour protester contre la rupture des relations diplomatiques entre les Kiribati et Taïwan. Désormais majoritaire, l'opposition tente de déposer une motion de censure pour contraindre le président Maamau à la démission. Tebuai Uaai, membre du parti Tobwaan Kiribati, refuse à deux reprises d'admettre cette motion. Lorsque la Haute Cour des Kiribati l'ordonne en novembre de permettre la tenue d'un vote de défiance à l'encontre du gouvernement[6], Tebuai Uaai déclare close la dernière session parlementaire avant les élections législatives à venir en avril 2020, empêchant ainsi définitivement la destitution du président Maamau[7].

À l'issue de ces élections, il brigue à nouveau la présidence du Parlement, avec le soutien du président Maamau. Les députés lui préfèrent toutefois l'ancienne députée d'opposition Tangariki Reete[8].

Références

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